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Gala de lutte traditionnelle à Koungheul la zone 1B du président El hadji GUEYE fait revivre le sport de chez nous
En prélude de la grande finale du Championnat National Populaire 2023 de la zone 1B, les membres du comité directeur de la zone ont organisé la première d’un gala de lutte traditionnelle au stade municipal de Koungheul. Parrainé par le premier vice-président de l’ORCAV, Saliou NDIAYE et le jeune responsable politique Mamadou CISSE, le menu du gala a été riche du fait que beaucoup d’activités culturelles ont été inscrites à l’agenda du vendredi 8 décembre 2023.
Plus d’une quarantaine de lutteurs, toutes catégories confondues, ont pris à la compétition, de quoi s’en réjouir les parrains et les inconditionnels de la lutte.
Les lutteurs ont rivalisé d’ardeur de savoir-faire et de tactique, vraiment le spectacle était au rendez-vous. Après les éliminations, quatre lutteurs sont arrivés en finale. Ainsi, la première édition du gala de lutte traditionnelle dotée des drapeaux Mamadou CISSE en poids léger et Saliou NDIAYE en poids lourd a vu arriver en finale les lutteurs Bambara Bass et Say Say en léger et Rapidos, Abiaze en lourd après qu’ils ont tous les quatre réussi à s’imposer dans les phases préliminaire auxquelles bon nombre de lutteurs ont pris part.
Au terme de plus de quinze minutes de confrontation, Bambara Bass et Rapidos ont fini par prendre le dessus sur leurs adversaires. Les deux champions ont chacun leur drapeau, des sacs de riz, des bidons d’huile et des enveloppes d’argent des mains des parrains. Ils ont toutefois salué les performances de leurs adversaires et se disent très contents d’avoir remporté la compétition de la première édition de lutte traditionnelle organisée par la zone 1B de Koungheul.
L’événement s’est tenu au stade municipal de Koungheul avec une ambiance inoubliable et des combats acharnés. Les 46 lutteurs, venus de tous Les coins du département, ont eu chacun un prime de participation.
Dans son speech, l’icône des navetanes Saliou NDIAYE s’est dit très honoré par le président Elhadji GUEYE et Comité Directeur de la zone 1B dont il est membre qui ont fait de lui l’un de leurs parrains. Cest une bonne chose d’organiser un gala de lutte car, outre les revenus que les acteurs y tirent, l’organisation offre un cadre d’expression aux lutteurs.
La lutte est notre sport national, travailler à sa promotion est une excellente chose, dixit le parrain. Un satisfecit a été décerné aux organisateurs pour la qualité de l’organisation de la manifestation. Il a aussi profité pour exhorter à ce que notre sport national soit mieux pratiqué au grand bonheur des jeunes.
Pour le parrain Mamadou CISSÉ, c’est la jeunesse Koungheuloise qui est sortie victorieuse de l’événement. Il relève une bonne qualité de la participation qui a mis toute la jeunesse du département, particulièrement celle de la commune, en symbiose.
A la fin du gala, le président de la zone 1B est se félicite du bon déroulement et de l’organisation avant de revenir largement sur le choix des deux parrains.
El Hadji GUEYE nous explique que le choix porté sur la personne de Zales NDIAYE n’est pas fortuit vu que l’homme en question a fait ses preuves dans le mouvement Navétanes et en plus de cela il est le premier à organiser des combats de lutte traditionnelle à Koungheul. Monsieur GUEYE estime que Saliou NDIAYE est une référence, un modèle qui a toujours œuvré pour le développement de Koungheul.
Quant à Mamadou CISSE, le président de la zone 1B précise qu’il est de leur devoir de leur rendre hommage car c’est un jeune modèle qui est inlassablement au service de Koungheul et de son ASC à savoir Garap Gui. El Hadji GUEYE loue les qualités du parrain allant même jusqu’à avouer que c’est Modou CISSE et les jeunes de son ASC qui ont nettoyé la grande mosquée de Koungheul, un geste à saluer également.
Le président de la zone 1B a profité de l’occasion pour appeler les autorités en charge du sport de faire la promotion de la lutte traditionnelle à Koungheul car les talents en la matière ne manquent pas dans le département. Il remercie, pour finir, les parrains qui n’ont ménagé aucun effort pour rendre la fête belle, mais aussi et surtout les organisateurs et tous ceux qui, de près ou de loin, ont participé à l’organisation de la première édition qui restera gravée dans les mémoires.