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Des candidats ‘’spoliés’’ appellent à la reprise du processus électoral.
Des candidats à l’élection présidentielle estimant avoir été ‘’spoliés’’ de leurs parrainages ont souhaité la reprise du processus électoral, ce qui, selon eux, sera un gage d’‘’élections inclusives’’ et permettra de ‘’réparer des injustices’’.
‘’On doit reprendre le processus électoral dans les plus brefs délais’’, a déclaré Mamadou Lamine Thiam, s’exprimant au nom du candidat Karim Wade, lors de l’ouverture du dialogue national organisé par le président de la République pour, entre autres objectifs, trouver une date consensuelle de l’élection présidentielle initialement prévue le 25 février 2024 et reportée sine die.
Pour Mamadou Lamine Thiam, il est possible de reprendre le processus et d’arriver à ce que l’élection se tienne ‘’d’ici au mois de mai’’. ‘’On peut le faire dans le cadre de la légalité’’, a-t-il assuré en invoquant le code électoral.
Il n’y a des délais dans lesquels on doit organiser des élections’’, a insisté M. Thiam, laissant entendre que l’élection présidentielle ne peut être organisée d’ici au 2 avril prochain, date de la fin du mandat de Macky Sall, qui a déclaré ne pas vouloir être candidat au scrutin à venir.
Dix-sept des 19 candidats retenus par le Conseil constitutionnel, de même que des leaders de la société civile, ont fait part de leur décision de ne pas participer à cette concertation pour fixer une nouvelle date de la présidentielle.
‘’Plus de 900.00 électeurs’’ se trouvent lésés
Alioune Sarr, se présentant comme un candidat ‘’spolié’’, est allé dans le même sens en jugeant ‘’inacceptable’’ que des candidats soient écartés simplement parce que les clés USB contenant leurs parrainages n’étaient pas exploitables.
Le député Cheikh Abdou Bara Mbacké, candidat se trouvant dans la même situation que les premiers, a réclamé avec insistance la reprise du processus électoral.
Il a fait valoir que ‘’plus de 900.00 électeurs’’ se trouvent lésés.
Des membres du gouvernement, des représentants de partis politiques, de collectivités territoriales, de l’Administration publique, d’organisations de la société civile et de syndicats de travailleurs prennent part au dialogue national de deux jours.
Le président de la République a organisé le dialogue national après avoir interrompu le processus devant conduire à la tenue de l’élection, dimanche 25 février 2024, ce qui a ouvert la voie à une controverse sans précédent, concernant le scrutin présidentiel au Sénégal.
Le Conseil constitutionnel, en plus d’avoir annulé une loi votée par l’Assemblée nationale en vue du report de l’élection au 15 décembre prochain, a demandé au chef de l’État d’organiser le scrutin le plus vite possible.