Politique : Un cadre de concertation pour le développement de Koungheul mis sur les fonds baptismaux par des Koungheulois.

Ce samedi 21 septembre 2024, des fils du département de Koungheul ont mis sur les fonds baptismaux un cadre de concertation pour le développement du Bambouck. La cérémonie a eu lieu à la salle Sadiouka en présence des précurseurs Abdou SARR, Mamadou DIOUF dit Kaw, El Hadji Malick TOP, Pape Alioune THIONGANE et des jeunes et femmes du département de Koungheul soucieux de l’avenir de leur terroir. Ce cadre de concertation n’est pas créé pour des convoitises politiques mais pour le développement du département de Koungheul.

La salle Sadiouka sise au terrain municipal est remplie de monde si l’on sait que les jeunes et femmes venus de toutes les communes du département ont pu faire le déplacement pour assister à la cérémonie de lancement du cadre de concertation pour le développement de Koungheul. En effet, à en croire les pères fondateurs, ce cadre d’échanges et d’actions n’a aucune coloration politique car il n’est créé pour aucun parti ni pour aucun leader politique. Toutefois, c’est une tribune de « concertations inclusive et participative  » pour reprendre les termes des précurseurs.

Selon Mamadou DIOUF dit Kaw, toutes les couches sociales et tous les responsables politiques de toute obédience sont conviés à ce cadre: « on a essayé de parler directement et indirectement avec tous les responsables. Nous croyons à la démarche inclusive et participative » pdit-il. Mamadou DIOUF ajoute que tous les domaines de la vie active sont ciblés et qu’ils sont satisfaits d’avoir mis en place ce cadre là.

Pour Kaw, tous les leaders qui n’ont pas pris part à la cérémonie de lancement sont représentés. La situation actuelle de notre pays est exceptionnelle, de l’avis de Mamadou DIOUF, c’est pourquoi ils appellent tous les Koungheulois à se donner la main et travailler ensemble pour sortir le département de Koungheul de l’ornière. Ce faisant, Mamadou DIOUF affirme: « la politique politicienne doit disparaître pour laisser la place à une politique de développement économique et social ».

D’après Pape Alioune THIONGANE, le département de Koungheul est riche en potentialités et en ressources humaines. De ce fait, il pense que » nous devons unir nos forces pour développer le département de Koungheul. Personne ne fera à notre place ». Coordonnateur au nord du PUDC, l’ingénieur déclare :  » nous devons mettre en place des stratégies qui nous permettent d’avoir accès à l’eau potable par la construction des forages et à l’électricité ».

Ainsi, Pape Alioune THIONGANE pense qu’il est nécessaire d’accompagner les autorités locales dans les politiques de développement économique et social : « dans le cadre du PUDC, nous pourrions orienter les politiques vers les voies et moyens qui leur permettent de booster le développement local »précise-t-il.

Abdou SARR, technicien supérieur à l’ANSD, affirme en ce sens:  » nous voulons accompagner les élus, les maires dans leur gestion. De même, les députés qui seront élus, nous allons les appuyer pour qu’ils réussissent leur mission ». Du point de vue de monsieur SARR, le département de Koungheul a besoin des représentants qui portent le développement de Koungheul dans tous les domaines : la santé, l’éducation…

Il lance un appel à tous ceux qui sont soucieux du développement de notre département :  » nous appelons tous les cadres, les fils de Koungheul à venir adhérer à ce cadre de concertations. Il y a le temps de l’action et le temps de la politique. Une fois élues, nous sommes dans l’obligation d’accompagner les autorités politiques dans leurs gestions »

Ce cadre de concertations et d’échanges n’est pas seulement l’affaire de ceux qui l’ont créé, il est l’affaire de tous les fils et filles de Koungheul. Etant donné que selon Abdou SARR : « tout ce que tu fais sans moi est contre moi », alors tout le monde est appelé à y participer. Cependant, monsieur SARR pense que des pôles seront mis en place pour élargir et faciliter le travail : pôle éducation, pôle emploi, pôle communication, pour ne citer que ceux-là.

El hadji Malick TOP déclare, à ce propos, : à mon avis, ce sont les acteurs politiques qui devraient mettre en place ce cadre » dans la mesure où il y va de leurs intérêts. Le diplomate précise : «  tout ce que nous voulons, c’est de faire en sorte que le département de Koungheul puisse atteindre le développement. C’est la raison pour laquelle, ce cadre est un cadre de concertations et de réflexions ».

El Hadji Malick pense que la particularité de ce cadre, c’est le fait d’apporter leur soutien aux politiques. Chacun doit apporter sa pierre à l’édifice parce que, d’après monsieur TOP, dans tous les secteurs, il y a des fils de Koungheul brillants. Il a pris l’exemple sur lui, en sa qualité de diplomate, il pourra orienter les maires et les députés dans le cadre de la coopération décentralisée: » si le ministre des affaires étrangères vient à l’Assemblee Nationale, on pourra aider au préalable les parlementaires pour qu’ils s’imprègnent davantage de ce qui se fait »

Pour rappel, ce cadre d’échanges, d’idées et d’élaboration de prises de décision a des objectifs généraux : mettre en place un cadre d’échanges sur la formulation de politiques locales et la promotion du dialogue constructif; organiser des sessions de dialogue thématique avec les candidats du département en lice pour le prochain législatives du 17 novembre 2024; susciter le débat autour des enjeux importants du moment avec les futurs candidats choisis lors des élections législatives.

Il s’agit aussi de poser un regard critique sur les enjeux du scrutin législatif et de mettre en perspective une importante échéance du calendrier national avec les problématiques majeures du moment ; d’interpeller la classe politique sur la nécessité d’accorder une place de choix aux questions de développement économique et social du département; de trouver des réponses urgentes aux défis qui se posent pour influer sur les débats programmatiques sur l’avenir des jeunes; de réfléchir sur les déficits d’infrastructures sociales de base et assurer leur cartographie ; de faire un état des lieux de l’ensemble des thématiques prioritaires en lien avec les besoins et enjeux économiques dans le département.