Lettre ouverte à son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE, Président de la république du Sénégal, concernant la justice à deux vitesses qui semble prévaloir dans notre société.

Monsieur le Président de la République,

Je me permets de vous adresser cette lettre ouverte pour exprimer mon inquiétude face à la situation alarmante que traverse notre pays. En tant que citoyen(ne) engagé(e), je ressens le devoir de vous faire part de mes préoccupations concernant la justice à deux vitesses qui semble prévaloir dans notre société.

Il est indéniable que la justice est un pilier fondamental de notre démocratie. Elle garantit l’égalité de tous devant la loi et assure la protection des droits et libertés de chaque citoyen. Cependant, force est de constater que cette noble mission est aujourd’hui compromise par des dysfonctionnements et des inégalités criantes.

Les récentes affaires judiciaires ont mis en lumière une justice à deux vitesses, où les puissants et les privilégiés semblent bénéficier d’un traitement de faveur, tandis que les citoyens ordinaires peinent à obtenir justice. Cette situation est non seulement injuste, mais elle érode également la confiance des citoyens dans nos institutions et menace la cohésion sociale.

Il est impératif que des mesures urgentes soient prises pour rétablir l’équité et l’impartialité de notre système judiciaire. Voici quelques propositions pour y parvenir :

  1. Renforcement de l’indépendance de la justice : Il est crucial de garantir que les juges puissent exercer leurs fonctions sans subir de pressions politiques ou économiques. Cela passe par une réforme en profondeur du processus de nomination et de promotion des magistrats.
  2. Accès équitable à la justice : Il est essentiel de mettre en place des mécanismes permettant à tous les citoyens, quels que soient leurs moyens financiers, d’accéder à une défense de qualité. Cela pourrait inclure l’augmentation des ressources allouées à l’aide juridictionnelle et la création de cliniques juridiques gratuites.
  3. Transparence et responsabilité : Les décisions judiciaires doivent être transparentes et justifiées. Il est également nécessaire de renforcer les mécanismes de contrôle et de sanction des abus de pouvoir au sein du système judiciaire.
  4. Formation continue des magistrats : Pour garantir une justice de qualité, il est important de mettre en place des programmes de formation continue pour les juges et les procureurs, afin qu’ils puissent se tenir informés des évolutions législatives et des meilleures pratiques.

Monsieur le Président, il est de votre responsabilité de veiller à ce que la justice soit rendue de manière équitable et impartiale. Je vous exhorte à prendre les mesures nécessaires pour restaurer la confiance des citoyens dans notre système judiciaire et garantir que chacun puisse bénéficier d’une justice digne de ce nom.

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président de la République, l’expression de ma haute considération.

—fait à koungheul le 15 novembre 2024.

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