Dakar, 18 juillet 2025 – Alors que circulent sur les réseaux sociaux des vidéos et images montrant des candidats au BFEM 2025 en possession de corrigés d’épreuves, le Ministère de l’Éducation nationale du Sénégal a publié un communiqué officiel pour éclairer l’opinion publique sur la situation et rassurer les acteurs du système éducatif.
Selon les précisions du ministère, 26 cas ont été recensés cette année, dont 18 à Louga et 6 à Mbour, soit 0,012 % du total des 188 151 candidats ayant effectivement composé. Les élèves mis en cause étaient en possession de corrigés manuscrits, sans cachet officiel de la Direction des Examens et Concours (DEXCO), ce qui invalide leur authenticité.
Des dispositifs de sécurité renforcés
Depuis la session de 2024, l’État a mis en place un système sécurisé pour la transmission des corrigés : ceux-ci ne sont envoyés par voie électronique aux Inspecteurs d’académie qu’après la fin de chaque épreuve, limitant ainsi les risques de fuite.
Le ministère précise également que les cas détectés ont été immédiatement pris en charge par les présidents de jury, en lien avec les Inspecteurs de l’Éducation et de la Formation (IEF) et les Inspecteurs d’Académie (IA), conformément à la réglementation en vigueur.
Appel à la prudence et à la responsabilité
Dans son communiqué, le ministère invite les citoyens à la prudence et à la responsabilité face aux informations relayées sur les réseaux sociaux. Il met en garde contre la désinformation, qui pourrait compromettre les efforts entrepris pour assurer la transparence et la crédibilité du système d’évaluation national.
« Ces cas isolés n’ont eu aucun impact sur le bon déroulement global de l’examen. Notre engagement reste ferme : garantir l’équité, l’intégrité et l’éthique dans la gestion des examens », indique le ministère.
Enfin, l’institution s’engage à faire toute la lumière sur les faits rapportés et à tenir le public informé par les canaux officiels, tout en rappelant que la lutte contre la triche et la promotion des valeurs citoyennes doivent être l’affaire de tous.
