Xibarubambouck.com : « Djiguéne Nou Royoukaye » : Ndèye CISSE, commercante et femme au développement est l’invité de BTV.(video)

Présentée par Penda TRAORE et Fatima Rassoul FAYE, l’émission « Djiguène diou gueune » reçoit Ndèye CISSE comme invité. Femme de développement et commerçante au marché central de Koungheul, madame Ndèye CISSE est présidente d’un GIE et « badiénou gokh ». Dans cette émission, elle est revenue sur plusieurs points à savoir son parcours, ses activités, sa vie familiale et ses œuvres de bienfaisance.

En amont, l’invité de l’émission a fait sa présentation :Je me nomme Ndèye CISSE, je suis commerçante et mère de famille. J’essaie tant bien que mal à assurer les fonctions de commerçante et de femme mariée. J’ai commencé à travailler à l’âge de 16 ans. Une femme ne doit pas croiser les bras, elle doit faire des efforts pour appuyer son mari et participer au bon fonctionnement de la famille ».

Femme modèle, elle invite la gent féminine à faire des efforts pour s’en sortir. Dans ce sillage qu’elle affirme : »Je vends des tissus, des bazins, des wax, des jezner, je fais tout possible pour entreprendre. J’invite les femmes à travailler, à faire des efforts pour participer au développement du pays et améliorer leurs conditions de vie ».

Selon Ndèye CISSE, les époux ne peuvent pas tout faire, alors ils ont besoin du soutien de leurs femmes dans le contexte actuel du monde: »J’ai tout fait pour en arriver là, j’ai cultivé des champs, conduit des ânes et des chevaux, ma vie n’a été un temps de repos. Je me suis toujours consacré au travail. Les hommes ne peuvent pas tout faire, il faudrait que les femmes fassent des efforts et ne pas laisser leurs maris faire tout ».

En parlant de son Groupe d’Intérêt Économique (GIE), madame Ndèye CISSE déclare:  » J’encourage les femmes de mon quartier à entreprendre, raison pour laquelle j’ai créé un GIE pour les encourager à gagner leur vie. Elles font des poulaillers et stocker de l’arachide pour gagner dignement leur vie. J’invite les femmes à croire en elles même ». A l’en croire, c’est bien beau de faire de la politique mais le plus important c’est de travailler pour soi-même. Aller voir un politicien et il vous donne 50 000fcfa, c’est pas diable mais mieux vaut entreprendre pour gagner sa vie.

Selon notre invité, l’entre_aide est la clé de voûte de toute vie en communauté. C’est pour cette raison qu’elle fait des œuvres de bienfaisance : »Nous devons être solidaires et faire du social. Par exemple, dans les hôpitaux, nous devons assister les malades. J’achète souvent des paracetamoles pour les donner aux dispensaires. Koungheul nous appartient à nous tous, nous devons nous entre_aider les unes les autres pour la ville aille de l’avant » dit-elle.

En tant que « badiénou gokh « , Ndèye CISSE parle de son assistance et son soutien aux femmes de son quartier : »Les badiénous gokh » jouent un rôle très important dans les quartiers. En effet, elles assistent les femmes qui sont dans le besoin ou qui méritent d’être assistées et soutenues. Dès fois, je prépare des repas pour les offrir aux daaras, tout cela au nom de la solidarité ».

Elle nous dit qu’elle s’adapte toujours au contexte pour mener à bien son commerce: »Le Ramadan se profile à l’horizon, j’ai acheté des cartons de dattes et des litres d’huile de palme pour les écouler. Je m’adapte au contexte du moment » dixit Ndèye CISSE.

A la fin de l’émission, madame Ndèye CISSE a remercié les commerçants du marché central et profité de l’occasion pour lancer un appel aux autorités locales pour l’éclairage dudit marché : »Le marché de Koungheul mérite d’être soutenu surtout en éclairage. Nous sommes tous unis et solidaires, nous travaillons en parfaite harmonie au niveau du marché central. C’est l’occasion pour moi de remercier Elimane MBAYE, Mamour THIALAW, Marame SARR et tant d’autres de leur engagement et leur sens de la solidarité ».

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