Ramadan 2024 : le marché de central de koungheul bien approvisionné mais des prix chers(vidéo)

Le Ramadan 2024 et la campagne électorale ont débuté au Sénégal depuis plus de quatres jours. Une période de forte consommation. L’équipe de Xibarubambouck a fait un tour au marché central de Koungheul où les magasins et étals sont bien approvisionnés. Toutefois, les clients jugent les produits très chers.

Dans ce marché comme dans d’autres lieux de commerce sénégalais, l’ambiance est plutôt bon enfant en ce début du mois de jeûne.

Le long des allées de ce haut lieu de commerce de légumes et diverses autres denrées alimentaires de la capitale du bambouck, le ballet des usagers est permanent.

A mesure que le temps passe, l’ambiance vire à l’effervescence. Les discussions, les éclats de rire et les marchandages se mêlent au vacarme.

Venue faire le marché, Madame DIOP dégage une grande élégance dans sa tenue style Djellaba du Maroc.

Mais c’est non sans un certain désarroi qu’elle déambule dans les allées du marché. Un sentiment provoqué par la cherté des prix avancés par les bouchers et les vendeurs de poisson.

Les prix de l’oignon et de la pomme de terre abordables

Au marché Koungheul, le kilogramme varie entre 500 et 1000 francs Cfa en fonction des légumes. A titre d’exemple, le kilo de carottes est vendu à 500 francs, le kg de poivron à 1000 francs, le kg de haricot à 700 francs et le kg d’aubergine à 1000 francs.

Moustapha NDAO vend de la pomme de terre, de l’oignon et d’autres légumes. Il relève que les prix des légumes varient en fonction de leur qualité.

“On achète le sac d’oignon et de pomme de terre à 8500 francs CFA, mais il y a une autre qualité qui coûte 7500 francs, tout dépend de la qualité’’, indique-t-il.

‘’Au détail, l’oignon et la pomme de terre sont vendus entre 450 et 500 francs le kilogramme. Pour le moment, c’est ça la situation. Les clients viennent petit à petit. On garde espoir’’, a-t-il-poursuivi.

Des prix accueillis avec bonheur par les consommateurs. “Les prix de la pomme et l’oignon sont abordables. J’espère que cette tendance va continuer’’, déclare Moustapha NDAO.

la campagne électorale du fait du peut-être qu’elle est coïncidée au mois de Ramadan. Toutefois, ils reconnaissent qu’ils écoulaient leurs marchandises à chaque campagne électorale du fait que ce sont les politiciens qui achetaient tout mais pas cette fois. N’empêche, selon eux, l’espoir est toujours permis.