« PROS » comme l’appellent ses militants et sympathisants, Sonko n’est plus à présenter au monde entier et le Sénégal en particulier. Depuis son entrée en lice dans le champ politique, il devient la ruse du régime de Macky Sall pour bon nombre de personnes. Après sa radiation de la fonction publique à cause des critiques à l’encontre du gouvernement et accuse l’Etat d’anomalies fiscales et budgétaires en mettant en cause le président Macky Sall.
Sonko se lance à vitesse supérieure dans la politique, incarnant l’opposition radicale avec son parti Pastef créé en janvier 2014. Il est élu député à l’Assemblée nationale du Sénégal aux élections législatives de 2017 en étant la révélation et l’étoile montante lors de ces joutes électorales.
L’ancien inspecteur principal des Impôts et Domaines arbore la méthode « ANTI-SYSTÈME » comme arme politique pour congédier la culture politique politicienne de l’histoire du Sénégal. Le benjamin des candidats à l’élection présidentielle de 2019, l’actuel maire de Ziguinchor est arrivé troisième, confirmant sa percé dans les rangs des ténors politiques du pays.
« Ousmane Sonko: l’homme à la valise secréte. »
Très connu par ses sorties explosives qui font bouger les chaises et sortir certains hommes d’État de leurs gonds. Le leader de PASTEF est l’un des rares sénégalais qui ose dévoiler les magouilles et scandales jamais dit dont font certains fonctionnaires et hommes d’État du pays.
On s’en souvient bien sa sortie post-législative faisant le constat de distribution des billets de banque du clan de Benno Bokk Yakaar. Selon lui, l’achat de conscience a beaucoup joué dans cette victoire des alliés du président Sall.
On se rappelle bien qu’Ousmane Sonko puisque c’est de lui qu’il s’agit, a accusé Mamour Diallo d’avoir détourné 94 milliards. Une accusation qui, jusque-là n’a vu sa plaidoirie devant la justice. Sonko a aussi eu le courage de pointer du doigt sur les dépenses allouées à la TER: « l’état a investi 1500 milliards Cfa dans un train» martèle t-il.
Le chef de fil de PASTEF, Ousmane Sonko, comme à l’accoutumée, n’a pas sa langue dans la poche s’il s’agit de dénoncer, critiquer et divulguer ce qu’il considère comme banditisme d’état. Un homme très attentionné et qui vit au cœur de l’actualité nationale sur la gestion des affaires du pays.
Le natif de Thiès et chouchou de la jeune génération de l’opposition radicale, ne cesse jamais de donner des chiffres comme d’habitude sur les détournements de fonds publics de certains hommes politiques de l’administration. C’est le cas aux aides alimentaires destinées aux couches les plus vulnérables pendant la période de la covid-19 mais il ne s’est pas arrêté là dénonçant par la suite le montant alloué à la lutte contre les inondations. Selon Sonko « c’est 48 milliards qui ont été dépensé pour la lutte contre les inondations sur 750 ou 767 milliards Fcfa »
« Ousmane Sonko, l’âme qui dérange, un contre tous, tous contre un, la star de l’anti-système. »
Très actif dans son costume de leader de l’opposition sénégalaise, Sonko est depuis quelques années est entre le marteau du regime de Macky Sall et l’enclume de certains leaders de l’opposition.
Son imbroglio avec Bougane Gueye Dani ( Guem Sa Bopp ) a fait couler beaucoup d’encre et de salive dans le ring politique du pays suite aux déclarations de chacun d’entre eux, aux visites effectuées auprès des sinistrés.
La sortie Mamadou Mansaly s’ajoute aux piques détracteurs contre Sonko. Les contre-attaques de Barthélémy Diaz et de Khalifa Sall en sont des exemples illustatifs. Devenu le bouc émissaire du terrain politique pour une partie de ses adversaires politiques, Sonko est perçu comme un champignon pourri par les lieutenants du président Sall en Casamance ( Benoît Sambou, Innocence Ntap Ndiaye, Abdoulaye Badji, Abdoulaye Diop, Abdoulaye Baldé, Abdoulaye Bibi Baldé, Moussa Baldé, Aminata Assome Diatta, Aminata Angélique Manga, Mamadou Lamine Keita…).
Par la suite, l’ancien inspecteur principal des Impôts et Domaines est devenu l’homme à abattre. L’un des opposants le plus suivi sur le terrain politique. Attaqué de tout bord, Sonko détient le goût du buzz.
Depuis quelques jours le fameux débat « protocole du Cap Manuel » nourrit à la Une de l’actualité du pays entre Macky SALL et le leader de PASTEF. Comme disait Wolof Ndiaye : « kou beugue akara, da nga niémé kaani »
Ousmane Sonko a réussi à résister jusqu’au bout contre toute manœuvre de ses adversaires politiques: procès Adji Sarr, procès Mame Mbaye Niang, vol de téléphone pour ne citer que ceux là. Finalement, il gagne une popularité multidimensionnelle, ce qui lui l’a vu le slogan.
« Sonko mooy falu di fal kouy falu »
Un marathon périlleux entre convocation, garde à vue, prison, grève de la faim, empêcher d’être candidat à l’élection présidentielle de 2024, Sonko, en bon stratège politique réussi à bluffer les pistes contre ses adversaires politiques. Il désigna Bassirou Diomaye Diakhar Faye candidat de la coalition Diomaye 2024.
Ce dernier sort vainqueur au premier tour avec 54,18% et devient le 5ème président de la république de l’histoire politique du Sénégal.Une nouvelle page s’ouvre dans les annales politiques du Sénégal. L’anti-systéme sera-t-il l’eldorado du peuple africain en général et sénégalais en particulier ?
