Législatives anticipées 2024 : Liste provisoire des députés de la 15éme législatures.(images)

La liste provisoire des députés de la 15e Législature, rendue publique ce mardi 19 novembre 2024, a provoqué un séisme dans le paysage politique sénégalais. Les résultats des élections législatives du dimanche 17 novembre confirment une domination écrasante de la coalition Pastef, dirigée par Ousmane Sonko, qui rafle 134 sièges sur les 165 de l’Assemblée nationale.

Dans ce raz-de-marée, la coalition Samm sa Kaddu sort affaiblie, avec seulement trois députés élus : Barthelemy Dias, Anta Babacar Ngom et Cheikh Tidiane Youm. Ces résultats, bien en deçà des attentes, marquent une déception cuisante pour une formation qui espérait jouer un rôle significatif dans la recomposition de l’échiquier politique national.

Un revers inattendu pour Samm sa Kaddu

Portée par la figure emblématique de Barthelemy Dias, Samm sa Kaddu ambitionnait de fédérer une opposition dynamique autour des enjeux de justice sociale, de gouvernance et de réformes institutionnelles. Cependant, le verdict des urnes révèle une réalité plus complexe : un électorat massivement polarisé autour du Pastef, éclipsant les ambitions des coalitions secondaires.

Pastef, maître incontesté du jeu politique

Avec 134 députés, le Pastef atteint une majorité absolue, assurant à Ousmane Sonko une emprise inédite sur l’Assemblée nationale. Cette domination consolide non seulement son statut de leader incontesté de l’opposition, mais ouvre aussi la voie à une révision probable des priorités législatives.

Quel avenir pour Samm sa Kaddu ?

Malgré cet échec, Barthelemy Dias et ses alliés devront trouver des moyens de réinventer leur discours pour rester pertinents. Avec trois sièges, la marge de manœuvre de Samm sa Kaddu sera limitée, mais leur présence au sein de l’Assemblée leur offre une tribune pour défendre leurs idées face à l’hégémonie de Pastef.

Ce scrutin marque un tournant dans l’histoire politique du Sénégal, renforçant l’hyperpolarisation et posant des défis majeurs pour l’équilibre démocratique. Reste à savoir si les coalitions minoritaires, comme Samm sa Kaddu, parviendront à jouer le rôle de contrepoids nécessaire dans les mois à venir.

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