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Ce ne sont pas seulement nos finances publiques qui ont été falsifiées. En une enquête de la Division des investigations criminelles (DIC) a mis au jour un vaste réseau de fraude académique à la Faculté des Lettres de l’UCAD. En échange d’argent ou de sexe, des notes auraient été illégalement modifiées au profit d’étudiants. Une information judiciaire est en cours pour faire toute la lumière sur cette affaire.
Selon les révélations du journal Libération, l’affaire implique D. Faye, un agent contractuel chargé de la gestion des notes. Il aurait monnayé l’amélioration des résultats de plusieurs étudiants contre des paiements en argent ou d’autres compensations. Au moins 18 étudiants seraient concernés par cette fraude.
Le scandale a éclaté suite à une plainte déposée par le doyen de la Faculté, alerté par la dénonciation d’un étudiant. L’enquête a également mis en cause V.M.N. Diouf, un étudiant en Master 2, qui aurait servi d’intermédiaire, recrutant des clients moyennant 50 000 F CFA par dossier.
Interpellé à son retour d’Allemagne, Diouf a reconnu les faits, tandis que D. Faye est toujours en fuite. Les autorités judiciaires poursuivent leurs investigations afin de démanteler complètement ce réseau de corruption universitaire.
