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Fass Thiéckéne : Le conseil municipal oriente son budget 2025 vers l’éducation, la santé…(vidéo)

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Dans sa volonté de rendre transparente la gestion de la collectivité, le Conseil municipal de Fass Thieckene, sous la houlette du Maire, a tenu une rencontre destinée à la lecture introductive du rapport d’orientation budgétaire de 2025. Présidé par le maire de la commune Elhadji Mouhamed DIENG, en présence du sous-préfet de l’arrondissement d’Ida Mouride M.Pape DIENG, des services techniques, des conseillers municipaux, des chefs de villages de la commune, des représentants des programmes et projets d’appui à la collectivité territoriale.

Le préfet Pape DIENG a ouvert le Débat d’orientation Budgétaire dans un climat convivial et fructueux en termes d’échanges, le conseil municipal a porté l’éducation, la santé, la jeunesse et les infrastructures sociaux de base à la hauteur de ses ambitions pour l’année 2025.

A l’entame de cet exercice, le maire de la commune rend grâce à dieu et remercie la population et tous les partenaires au développement (PNDL, SEEN SUFF, UDAM,PROCASEF, L’ARD, PDZP, ASBEF, HEIFER etc..) qui ont, de près ou de loin, participé à la réalisation des performances de sa commune.

Devant la volonté de l’équipe municipale de réaliser des performances sur les recouvrements, il a été reconnu que sur certains chapitres, les recettes ont connu des augmentations considérables. Mais d’autre part, les recettes n’ont pu être améliorées.

L’objectif du conseil municipal pour cette année et au-delà, est d’améliorer les conditions de vie de sa population. D’ailleurs, c’est dans ce sens que le plan de développement Communal, a été élaboré avec l’appui des partenaires que le maire remercie vivement afin de permettre à la commune de disposer d’un outil de planification conformément aux dispositions de l’article 315 du code général des collectivités territoriales modifié

Le Secrétaire Municipal de ladite collectivité locale tient à préciser que s’agissant des recettes toutes confondues pour l’année 2024, à la date du 02/12/2024, la situation financière de la commune se porte à merveille.

S’agissant des recettes de la collectivité territoriale, toutes sections confondues pour la présente gestion, à la date du 02/12/2025, sur une prévision de 361 176 826 FCFA, un montant de 270 130 511 FCFA a été recouvré soit un taux de recouvrement de 75%.

Cette section englobe les rubriques suivantes : IMF4 qui représente 90% des recettes propres de la commune, sur une prévision de 29 508 000 FCFA, 25 512 100 FCFA a été recouvré soit un pourcentage de 86,46%

Un tel succès, selon Talla MAR, ils le doivent au travail remarquable abattu par l’équipe de la sous-préfecture combiné aux efforts des chefs de village et de l’équipe municipale mais aussi l’interêt que les populations ont s’acquitter de l’impôt du minimum fiscale 4ème catégorie.

Pour les frais de bornage et l’Etat Civil, sur une prévision respectivement de 1 500 000 FCFA et 850 000 FCFA, 0 FCFA et 400 000 FCFA ont été recouvrés. Pour ce qui est des amendes correctionnelles et les taxes forestières, sur une prévision de 1 556 000 FCFA, 2 492 521 FCFA a été recouvré soit un taux de recouvrement de 159%.

En ce qui concerne les droits de fourrières, sur une prévision de 650 000 FCFA, aucune réalisation n’a été faite. Et pour les recettes éventuelles ou imprevues, sur une prévision de 350 000 FCFA, 231 667 FCFA a été recouvré soit un taux de 61,05%

De plus, toujours dans la section de fonctionnement, la commune a bénéficié dans le cadre des transferts venant de l’Etat une dotation de 28 635 899 FCFA représentant les FDD pour compaser les domaines de compétentes transférés aux collectivités territoriales et pour un de montant 57 646 643 FCFA réparti ainsi : ( allocation minimale pour 19 000 000 FCFA et pour guichet équité territoriale pour 38 646 643 FCFA ) représentant la contribution économique locale valeur ajoutée ( CEL VA ).

Le secrétaire municipal revient aussi sur la section d’investissement, sur une prévision de 174 820 730 FCFA, 82 921 333 FCFA a été soit un taux de recouvrement de 47,43% recouvré. Elle est ainsi répartie : 54 912 304 FCFA du Fonds d’Equipement des Collectivités Territoriales, 24 806 015 FCFA excédents de fonctionnement capitalisé et 3 203 014 représentant le résultat d’investissement reporté de la gestion antérieure.

Pour les réalisations physiques, dans le domaine de l’éducation, la commune a doté toutes les écoles primaires ainsi que les classes préparatoires à l’élémentaire (CPE) de fournitures scolaires, une subvention à l’amicale des élèves et étudiants de la commune ainsi que les frais de location d’un appartement pris à Dakar sans oublier la prise en charge de la motivation de 6 animateurs de ces classes préparatoires à l’élémentaire dans le cadre du projet PIPADH.

Le conseil municipal a doté des subventions dans les secteurs d’activités telles que : l’agriculture, l’hydraulique, le sport, la culture, la santé et de l’action sociale.

Cependant, deux idées maîtresses vont constituer la toile de fond de l’orientation des actions à mener pour la gestion 2025: Les recettes ou ressources et Les dépenses ou charges de la commune.

Un bref rappel de la réalisation de ces dernières permet de cerner les réelles possibilités de la collectivité territoriale en termes en termes de resources et éventuellement les efforts à fournir pour les améliorer.

S’agissant des recettes toutes confondues pour lann2024, à la date du 02/12/2024, la situation financière de la commune se présente comme suit : Recettes de fonctionnement ou ordinaires recouvrés : 187 209 178 FCFA et Recettes d’investissement ou extraordinaires : 82 921 133 FCFA. Sur un Total de 270 130 511 FCFA. Soit une disponibilité de 109 897 992 FCFA dont 85 701 674 FCFA en fonctionnement et 24 196 318 FCFA en investissement.

Et si on se réfère sur le document présenté à l’assistance, une telle situation peut être amélioré surtout en matière de recouvrement de recettes dites ordinaires qui sont des ressources propres à la collectivité et dites maitrisables.

Pour ce qui est l’impôt du Minimum fiscal 4ème catégorie connu avant la reforme sous le vocale de taxe rurale et qui représente 90% des recettes hors transfert de la collectivité territoriale, l’objectif fixé pour 2025 est de mieux que 2024.

D’ailleurs dans ce sens, les stratégies utilisées pour les années antérieures et qui nous ont valu beaucoup de satisfactions seront maintenues et renforcées (recensement et recouvrement de manière simultanées, renforcement des moyens de recouvrement et de sensibilisation).

Une commande de tickets sera faite et livrée incessamment aux chefs de village avant la fin de l’année afin de leur faciliter le recouvrement. Des mesures fortes seront aussi prises pour renforcer le pouvoir de ces chefs de village.

Pour les frais de bornage, il faut compter sur le lotissement de Darou Houda dont les parcelles ne sont pas encore livrées et les de mutations sans oublier les autorisations de construire dont le conseil a déjà délibéré sur les taux. Ces mesures permettront à la collectivité territoriale de mobiliser des ressources additionnelles.

Pour les amendes correctionnelles qui nous ont valu beaucoup de satisfactions, le conseil continuera à appuyer le service des eaux et forêts dans ses missions de veille, d’alerte et de sensibilisation pour la sauvegarde de nos ressources naturelles et de lutte contre les feux de brousse.

Pour ce qui est de l’Etat Civil, des efforts doivent être redoublés par rapport au recouvrement ; les officiers d’état civil doivent veiller à ce que les actes délivrés soient apposés de vignettes.

Quant aux autres recettes ( patente, CEL VAL etc…), des ordres de recettes seront émises pour emmener les assujetis à payer. Au total, l’évaluation des recettes se fera sur la base de données fiables pour les recettes maitrisables ( IMF, Frais de bordage, TRIMF) d’une part et d’autre part sur la moyenne triennale des recouvrements ( amendes, état civil, fourrière etc…).

Quant aux recettes d’investissement, elles bénéficieront des reports d’investissement des années antérieures, du FECT et éventuellement le PACASEN Rural dont le démarrage était prévu pour 2023.

Une grande partie des recettes de fonctionnement sera allouée aux investissements par le biais d’un mouvement financier ( excèdent de fonctionnement capitalisé) pour prendre en charge certaines doléances des populations en matière d’investissement et éventuellement la contrepartie de la collectivité territoriale pour les projets et programmes à venir.

S’agissant des dépenses, un principe directeur va guider les inscriptions à savoir les dépenses obligatoires dune part énumérées à l’article 202 203 du code général des collectivités territoriales modifié et d’autres part privilégier les dépenses qui présentent un intérêt capital pour les populations.

Une telle attitude doit se matérialiser par la reconduction des dépenses de fonctionnement habituelles en prenant en compte les missions traditionnelles du conseil auxquelles s’ajoutent les compétences transférées surtout en matière de santé et d’éducation véritable levier de développement.

En matière de santeet d’actions sociales, la collectivité territoriale continuera à appuyer les postes de santé en médicaments, en produits d’entretien, et carburant. Les relais communautaires et l’association communale des handicapés ne seront pas oubliés

Pour appuyer le gouvernement dans sa politique de couverture de maladie universelle, la commune en partenariat avec les structures étatiques verra comment rendre effective cette politique.
Pour ce qui est des investissements, il est prévu avec avec le PNDL, la construction du poste de sante de Keur Serigne Diebel.

Pour ce qui est des ambulances tombées en panne, des concertations seront menées avec les CDS pour essayer de trouver des solutions à ce problème.

En effet, d’après les termes de référence du rapport introductif sur les orientations Budgétaire gestion 2023, à cette date dont Les recettes de fonctionnement ou ordinaires recouvrées : 83 355 782FCFA, recettes d’investissement ou extraordinaires : 54 524 451 FCFA pour un total de 137 880 233FCF, dépenses de fonctionnement ou ordinaires : 56 462 720 FCFA et dépenses d’investissement ou extraordinaires : 5 720 000FCFA pour un total de 62 182 720 FCFA soit une disponibilité de 75 697 513 dont 26 893 062FCFA en fonctionnement et 48 804 451 FCFA en investissement.

D’après le document mis à la disposition des participants du DOB, une telle situation peut être améliorée surtout en matière de recouvrement de recettes dites ordinaires qui sont des ressources propres à la collectivité et dites maitrisable(surtout les frais de bornages, État Civil, TRIMF).

Pour ce qui est de l’impôt du minimum fiscal 4éme catégorie équivalent à la taxe rurale qui représente 80% des recettes propres de la collectivité territoriale,son recouvrement a connu une courbe ascendante de 17 010 000FCFA et 25 000 000 respectivement en 2020 et 2021 , elle est passé cette année de 35 000 000 FCFA. Cette situation du recouse l’IMF4 montre que les stratégies mises en place doivent être renforcées quand bien même des avancées notoires ont été notées à bien des égards.

l’objectif fixé pour 2025 est de maintenir le cap tout en continuant à sensibiliser les assujettis mais aussi appuyer les chefs de villages dans le recouvrement. De ce fait, une commande de tickets de paiement sera faite et livrée à temps aux chefs de village pour leur faciliter le recouvrement.

Pour les amendes correctionnelles, le conseil continuera à appuyer le service des eaux et forets dans ses missions de veille, d’alerte et sensibilisation pour la sauvegarde de nos ressources naturelles et de lutte contre les feux de brousse.

Pour l’Etat Civil, des efforts considérables doivent être consentis dans ce sens en veillant à ce que les vignettes commandés à cet effet soient apposées dans les actes afin de pouvoir rentrer des recettes.

Au total, l’évaluation des recettes se fera sur la base de données fiables pour les recettes maitrisables (TRIMF, Frais de bornage) d’une part et d’autre part sur la moyenne triennale des recouvrements (amendes, état civil, fourrière).

Quant aux recettes d’investissement, elles bénéficieront du fonds de concours du fonds d’équipement des collectivités territoriales ( FECT), des reports d’investissement des années antérieures, du FECT et de l’excédent de fonctionnement capitalisé (fond propre). Une grande partie des recettes de fonctionnement sera allouée aux investissements par le biais d’un mouvement financier comme l’a toujours été. Cette opération va nous permettre de prendre en charge certaines préoccupations des populations.

Des espoirs sont permis avec la promesse du Chef de l’Etat d’étendre le programme d’Appui aux communes et Agglomérations du Sénégal(PACASEN) dont la durée est de 05 ans (2018-2023) aux anciennes communes issues des communautés rurale dont la phase pilote concerne 123 villes communes.

Concernant les dépenses, un principe directeur va guider les inscriptions à savoir assurer les dépenses obligatoires d’une part énumérées à l’article 202 et 203 du code général des collectivités locales modifié et d’autres part privilégier les dépenses qui présentent un intérêt capital pour les populations.

Une telle attitude doit se matérialiser par la reconduction des dépenses de fonctionnement habituelles en prenant en compte les missions traditionnelles du conseil auxquelles s’ajoutent les compétences transférées surtout en matières de santé, d’éducation véritable levier de développement qui sont les principal priorités du conseil municipal.

En matière de santé et d’actions sociales, en sus des fonds de dotation, la collectivité territoriale continuera d’appuyer les postes de santé en médicaments, produits d’entretien, en carburant, la motivation du personnel et l’appui des relais et associations handicapées

Pour l’accès aux de soins de santé des populations les plus vulnérables, le conseil municipal compte s’y investir pleinement. D’ailleurs une convention sera signée dans les prochains jours avec l’UDAM pour matérialiser notre participation à la couverture maladie universelle (CMU).

Toujours dans ce registre santé, il est envisagé de la création et la construction du poste de santé de Keur Omar Boune dont l’infirmerie sera financée par le PNDL et la mairie, la construction du mur de clôture du poste de santé de Keur Serigne Diebel.

L‘éducation ne sera pas en reste, des concertations seront faites avec les enseignants, les Comités des GE et les APE pour cerner réellement les besoins et les contraintes en conformités avec la nouvelle politique éducative de l’Etat du Sénégal. Dans le cadre de sa politique d’entretien et de construction d’infrastructures scolaires, il est prévu pour l’année 2025, la clôture de l’école de Ndawene et le mur de clôture du CEM de Fass Thieckene.

Toujours en matière d’éducation, le conseil va maintenir la motivation des volontariats du CPE recrutés dans le cadre du programme PIPADH et ne ménagera aussi aucun effort pour mettre les étudiants dans les conditions de réussite et de performance. C’est ainsi, la subvention qui leur est allouée et l’appartement seront maintenu tout en réfléchissant comment apporter un appui aux étudiants qui sont dans les autres universités en dehors de Dakar.

Sur un autre registre, la politique du conseil municipal en matière de jeunesse et de sport se poursuivra par l’octroi de subventions aux zones sans oublier des activités de formation. Le Conseil suggère le CCJ et les présidents de zones de se rapprocher des services techniques concernés pour un appui-conseil. D’ailleurs il es envisagé avec l’appui du Programme National de Développement Local( PNDL) la construction et l’équipement d’un foyer moderne à Fass Thieckene pour permettre à la jeunesse de dispose d’un bon cadre d’épanouissement. Les femmes ne seront pas laissées en rade.

Dans le cadre de l’électrification, des efforts sont entrain d‘être fait par l’Etat. Des villages ont été électrifiés et le processus va continuer avec le programme d’électrification en solaire de 2000 villages au Sénégal dont d’une dizaine sont éligibles. Des perspectives sont également offertes avec certaines programmes de l’état qui appuient les collectivités territoriales pour la réalisation d’infrastructures sociaux de bases( BCI, PACASEN, RURAL, OFOR etc…)

Le sous-préfet de l’arrondissement d’Ida Mouride félicite d’abord le maire EL Mohamed DIENG et son équipe pour son travail, sa persévérance et sa gestion collégiale avant d’appeler les populations au respect des textes régissant l’élevage pour la cohésion et l’harmonie entre agriculteurs et éleveurs.

S’il est vrai qu’on ne peut pas vivre ensemble sans nuire, il faut se donner les moyens de nuire le moins possible. Pour ce faire, l’Etat a mis en place des mécanismes, à savoir les autorités administratives.

Finalement, on retient que la rencontre du 02 décembre 2024 à la salle de conférence de la mairie a été une occasion phare pour dégager les priorités et faire les bons choix mais aussi pour donner les orientations du budget de l’année prochaine. Tous les participants ont donné leurs avis car en dehors de la commune de Fass Thiéckéne, c’est tout l’arrondissement qui est interpellé.

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