La bonne gestion des organisations de producteurs, des exploitations agricoles et des investissements dans le secteur primaire par la Société d’aménagement et d’exploitation agricoles dans le delta du fleuve Sénégal (Saed) a inspiré sa sœur du centre (Kaolack, Kaffrine et Fatick) la GIZ.
Cette ONG en charge de l’appui-conseil dans le bassin d’arachidier veut avoir, comme dans la vallée du fleuve Sénégal, son Centre de gestion en économie rurale (Cger).
Un atelier de sensibilisation et d’explication de ce projet qui bénéficie de l’accompagnement du projet GIZ a eu lieu à koungheul . Pour animer l’atelier, la GIZ a fait appel d’un technicien de la Saed du nom de Malick TOURE: «Le Cger est un outil d’aide à la professionnalisation des organisations de producteurs qui sont formés à mieux gérer les infrastructures mises en place, à valoriser leurs activités, à les rentabiliser, à les rendre performants par la création de richesse.» Ce n’est pas tout : «Le Cger accompagne les producteurs dans le suivi des crédits contractés, dans l’épargne et dans le remboursement.»
Face à des organisations de producteurs, des techniciens agricoles et des partenaires financiers, Monsieur TOURÉ a informé que dans le centre du pays, grâce à ces centres, «la transparence est de mise dans les organisations de producteurs et dans la gestion des infrastructures, ce qui a installé un climat de confiance entre membres».
Les contours de ce projet compris, la GIZ et ses partenaires producteurs vont mettre en place des comités provisoires d’adhérents (Cpa) qui vont se charger de rencontrer les organisations et fédérations de producteurs pour expliquer les tenants et aboutissants de ce nouvel outil pour leur enrôlement éventuel.