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xibarubambouck.com : Bassirou Diomaye Faye: « GAVI mérite un soutien constant de la communauté internationale »

Le président Bassirou Diomaye Faye a participé, ce jeudi, au sommet de GAVI, l’alliance pour le vaccin, à Paris. Face à ses homologues venus d’un peu partout, le président sénégalais a mis l’accent sur la préparation pour ne plus être pris au dépourvu par les pandémies. Voici l’intégralité du discours du Président Diomaye Faye, au sommet de Gavi, l’Alliance pour le Vaccin.

« Je voudrais tout d’abord remercier les autorités françaises pour l’accueil chaleureux et l’hospitalité qui nous ont été réservés depuis notre arrivée à Paris. Je suis heureux de me rejoindre à vous aujourd’hui pour participer à cette campagne de mobilisation en faveur de l’innovation et de la souveraineté vaccinale, dénommée lancement de l’Accélérateur africain de fabrication de vaccins.

Je tiens à féliciter les organisateurs de cet événement, GAVI, l’Alliance mondiale pour les vaccins, l’Union africaine et le CDC AFRICA, ainsi que notre hôte, la France, pour les efforts déployés au service de la santé publique. En étant ici personnellement, je voulais exprimer mon attachement personnel à la santé et l’importance qu’elle occupe dans les priorités de notre gouvernement.

L’histoire récente et la pandémie de COVID-19 nous ont montré à quel point nous étions vulnérables et mal préparés à faire face aux pandémies. Par conséquent, la santé doit être une priorité constante pour nous. Il y a un peu plus de quatre ans, la COVID-19 a transformé nos systèmes de santé et mis en péril les systèmes de vaccination qui ont été relégués au second plan pour combattre la pandémie. Selon les rapports de l’UNICEF pour 2021, 23 millions d’enfants n’ont pas reçu les doses de vaccination de base nécessaires à leur croissance normale.

Au cœur de cette crise pandémique, la COVID-19 a mis en évidence les disparités structurelles existant entre les pays développés et les pays en développement dans le domaine de la vaccination. Malgré le fait que l’Afrique représente 20 % de la population mondiale aujourd’hui, sans une industrie de fabrication de vaccins solide, nous restons dépendants des autres pour couvrir nos besoins en matière de vaccination. Cela montre l’ampleur des efforts à fournir, mesdames et messieurs.

En concentrant notre réunion d’aujourd’hui sur l’accélération de la fabrication de vaccins en Afrique grâce à AVMA, GAVI et les partenaires passent de la parole aux actes pour améliorer la situation de la vaccination en Afrique. Nous avons besoin de médicaments, mais nous avons surtout besoin de vaccins, et nous en avons souffert pendant la pandémie de COVID-19. L’arrivée tardive des vaccins sur le continent a été l’un des principaux défis.

L’un des défis majeurs de l’Afrique aujourd’hui est de produire des vaccins, des médicaments et d’effectuer des diagnostics. Nous devons être capables d’atteindre différents réseaux de distribution de médicaments pour atteindre le niveau de santé du futur. C’est l’un de nos défis actuels, et nous demandons à tous de nous soutenir dans cette mission. Cette question est une priorité aussi importante que les situations de guerre ou le changement climatique.

L’Afrique possède une capacité de production locale de vaccins, et certains pays pionniers se sont engagés dans cette voie, comme le Sénégal avec l’Institut Pasteur de Dakar. Cet institut, créé il y a un siècle, a une expérience de cent ans dans la production de vaccins. L’Institut Pasteur de Dakar a produit son premier vaccin contre la fièvre jaune en 1937, et ce même vaccin a été préqualifié par l’OMS en 1966. Pour renforcer ses réalisations et produire plus de vaccins, l’institut s’est fixé comme objectif de produire 60 % des vaccins en Afrique d’ici 2040.

Pour atteindre ces objectifs, l’Institut Pasteur de Dakar a développé un programme ambitieux estimé à 250 millions de dollars. Ce programme vise à améliorer toute la chaîne de valeur de l’immunisation, de la définition des besoins à la production et à la distribution de vaccins. L’acquisition d’équipements est en cours de finalisation. Le site de vaccinopole de Diamniadio est l’une des unités de ce programme et aura une capacité de production annuelle de trois millions de vaccins, utilisant des plateformes technologiques telles que l’ARN messager.

Nous avons également développé une agence nationale de réglementation pharmaceutique pour atteindre le niveau nécessaire à l’accréditation des différents vaccins. Tout cela n’aurait pas été possible sans un soutien supplémentaire en ressources pour financer la recherche, l’innovation et les infrastructures de santé. Je tiens à remercier les pays, les institutions et les organisations partenaires, en particulier GAVI, pour leur soutien constant au Sénégal, notamment dans la promotion de l’immunisation et des vaccins.

Notre partenariat avec GAVI a permis d’obtenir de nombreux résultats positifs. Merci, M. Barroso, pour ce soutien permanent. Il a contribué à l’efficacité de notre programme national d’immunisation et à la lutte contre la mortalité infantile. Je sais que GAVI obtient les mêmes résultats positifs dans d’autres pays en matière de santé, de prévention et de fourniture de services médicaux de base.

Lutter contre la mortalité infantile est un élément essentiel de solidarité et, en reconnaissant ces services rendus aux pays bénéficiaires, GAVI mérite un soutien constant de la communauté internationale. C’est pourquoi, en tant que président de la République du Sénégal, j’appelle tous les pays et les institutions partenaires à contribuer très généreusement au réapprovisionnement du fonds GAVI pour la période 2026-2030. Soutenir le financement de GAVI, c’est aussi investir stratégiquement dans la protection de nos enfants et des générations présentes et futures.

Je m’engage dans cette campagne en faveur de GAVI et vous invite tous à vous mobiliser ensemble. Merci de votre attention ».

xibarubambouck.com : URGENT – Mutinerie au Camp pénal de Liberté 6.

Des heurts se déroulent actuellement à la prison du Camp pénal de Liberté 6. La cause : les prisonniers se plaignent des fouilles opérées dans leurs chambres.

Le camp pénal de Liberté 6 est ce mercredi le théâtre de violents heurts entre les prisonniers et les éléments pénitentiaires d’intervention (Epi), l’élite de l’administration pénitentiaire. Sur des images filmées de l’intérieur de la prison, on peut voir des détenus s’en prendre à presque tout ce qui est à leur portée.

Selon nos informations, les prisonniers se plaignent des fouilles systématiques de leurs chambres. Certains d’entre eux trouvent même les fouillles inhumaines. Sur les images qui circulent sur les réseaux sociaux, on entend certains d’entre eux insulter les gardes ou appeler à tout détruire. Des matelas sont brûlés et des fils de caméras de surveillance sont coupés.

Une source pénitentiaire rapporte que du chanvre indien a été découvert dissimulé dans des matelas, incitant les gardiens à opérer une fouille à grande échelle pour récupérer ces substances prohibées afin de les brûler.

Malheureusement, ce qui devait être une routine de fouille des chambres a rapidement dégénéré en affrontements violents entre détenus et gardiens de prison. La tension a entraîné l’utilisation de grenades lacrymogènes et même des coups de feu ont été tirés, selon nos informateurs.

MADINA GOUNASS – Le Général Jean Baptiste Tine plaide pour un apaisement après une rencontre avec le Khalif.

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Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, général Jean Baptiste Tine, a plaidé mardi auprès du khalife général de Madina Gounass, pour un apaisement après les affrontements ayant opposé lundi deux communautés religieuses après la prière marquant la célébration de la Tabaski.

‘’Nous sommes venus ici aujourd’hui pour renforcer les liens et réitérer ma demande faite hier [lundi] au Khalife pour apaiser les esprits et baisser la tension, et il a accepté. C’est pourquoi j’ai effectué le déplacement pour consolider les acquis et encore demander le retour au calme’’, a déclaré le général Tine.

Arrivé à Madina Gounass mardi en fin de matinée, le ministre de l’Intérieur a insisté pour un retour au calme et à la sérénité dans la cité religieuse, où la prière de l’Aid-el-Kébir a été émaillée de violences.

Le ministre de l’Intérieur, qui a rencontré le khalife général de Madina Gounass, Thierno Amadou Tidiane Ba, sera aussi reçu par le Khalife général du Fouladou, Thierno Mounirou Baldé.

Lundi, des affrontements ont opposé les disciples des deux communautés, faisant un mort, des blessés, des dégâts matériels et des arrestations.

Les affrontements ont démarré à la fin de la prière de Tabaski, alors que le Khalife de Madina Gounass, Thierno Amadou Tidiane Ba, regagnait son domicile en compagnie de ses disciples.

La procession aurait été attaquée par des membres d’une autre communauté religieuse, provocant des affrontements.

Des maisons ont été attaquées, des lieux de commerce vandalisés, des véhicules caillassés, selon des témoins.

La personne qui a été tuée revenait d’un champ, a confié une source administrative, soulignant qu’elle a été prise à partie par un groupe d’individus.

La gendarmerie est intervenue et a procédé à des arrestations. Elle a renforcé son dispositif à Madina Gounass où se sont rendus le gouverneur de la région de Kolda, Saer Ndaw, et le préfet de Vélingara.

Lundi, le khalife de Madina Gounass, par la voix de son porte-parole, a appelé au calme.

xibarubambouck.com – Tabaski 2024 : Environ 60 tonnes de déchets évacuées par la SONAGED à Koungheul.(images)

L’Unité communale de la Société nationale de gestion intégrée des déchets (SONAGED) de Koungheul a mené dans la matinée du lundi une opération d’urgence ayant permis l’enlèvement d’environ plus de 50 tonnes de déchets au marché central de Koungheul, à la gare routière et au centre ville.

L’annonce a été faite par le délégué communal de l’unité de la SONAGED Koungheul, Elhadji Baba BITEYE. « Aujourd’hui, le volume de déchets qui a été mis en décharge est estimé à environ entre 50 et 60 tonnes », a-t-il dit à xibarubambouck. Il a précisé que l’opération de nettoiement s’est déroulée dans la matinée du lundi.

« La préparation des évènements religieux, plus particulièrement la Tabaski a toujours été un des moments clés pour la gestion des déchets solides. À Koungheul, pour cette année, l’unité communale de la Sonaged a mis en place un important dispositif afin de pallier les éventuels disfonctionnements du système », a-t-il expliqué.

Dans la commune de Koungheul, dit-il, la Sonaged a déployé le jour de la Tabaski de bennes tasseuses pour la collecte du matin. Pour cela, il a été procédé à un réaménagement des horaires de passage de ces bennes tasseuses dans certaines grandes artères.

Un dispositif de conteneurisation a été installé, à travers la mise en place de bacs à ordures sur les grandes artères de la commune et des caisses poly- bennes au niveau des sites de forte production de déchets, a ajouté Elhadji Baba BITEYE.

Il a signalé que la gare routière et le centre ville, ont bénéficié de l’apport des points de regroupement normalisés, un nouveau dispositif dans la commune”. Il explique que « ces points de collecte permettent une diversification du système de collecte ».

Lors de l’opération de nettoiement du marché de centrale, plus de trente agents de la propreté et des volontaires externes ont été déployés dans le cadre du dispositif de collecte et d’évacuation des déchets, a-t-il indiqué.

« Ces agents ont été accompagnés par une benne tasseuse qui a assuré l’évacuation des déchets et la collecte dans les grandes artères »comme le boulevard Mame Samba SECK, a salué M. BITEYE.

Xibarubambouck.com : Le Ministre de l’Intérieur attendu à Medina Gounass.

Le ministre de l’Intérieur, Jean Baptiste Tine, est attendu aujourd’hui à Médina Gounass, située dans le département de Vélingara.

Il se rend dans cette cité religieuse au lendemain des affrontements entre deux communautés de la ville.

Les affrontements ont démarré à la fin de la prière de Tabaski alors que le Khalife de Madina Gounass, Thierno Amadou Tidiane Ba, regagnait son domicile accompagné de ses disciples.

La procession aurait été attaquée par des membres d’une autre communauté religieuse, provocant des affrontements.

Le bilan fait état d’un mort et de plusieurs blessés. Les dégâts matériels sont également importants : des commerces ont été vandalisés, des véhicules caillassés et des maisons endommagées.

La personne qui a été tuée revenait d’un champ, a confié une source administrative, soulignant qu’elle a été prise à partie par un groupe d’individus.

La gendarmerie qui est intervenue a procédé à des arrestations et renforcé son dispositif à Madina Gounass où se sont rendus le gouverneur de la région de Kolda, Saer Ndaw, et le Préfet de Vélingara.

Xibarubambouck.com : Koungheul enregistre sa première grande pluie.

Le département de Koungheul a enregistré ses premières grandes pluies qui marquent le début de l’hivernage. Dans la matinée du mardi 18 juin 2024, de fortes précipitations ont été constatées vers 7 heures heures 30mn à Lour Escale

On retrouve des flaques d’eau dans presque toutes les rues du village. Pour le moment l’on ignore la quantité exacte d’eau tombée mais force est de souligner que cette première pluie a été bien accueillie par les agriculteurs.

L’on signale par ailleurs que beaucoup de localité ont également enregistré leurs premières pluies. La commune de Koungheul, a aussi été arrosée par une forte pluie . Pour dire que l’hivernage souvent attendu fin juin ou début juillet, pointé déjà son nez.

Ces fortes précipitations ont aussi diminué la forte canicule au grand bonheur des populations du département.

Cette première pluie intervient au moment où beaucoup de cultivateurs ont presque fini de défricher leurs champs au vu de ces signes d’hivernage et les semences sont mises en places ainsi que l’engrais

Puisse ALLAH, accorder un hivernage pluvieux et paisible pour toutes les populations du département de Koungheul et du Sénégal tout entier.👉👉

Tabaski 2024 : l’Imam Ratib de la grande Mosquée de Koungheul a axé son sermon sur la paix, stabilité et cohésion sociale.(vidéos)

Paix, cohésion sociale et éducation ont été les maitres-mots du sermon de l’Imam Ratib de la grande Mosquée de Koungheul à l’occasion de la prière de Tabaski ce lundi 17 juin. Les fidèles sont venus en masse pour s’acquitter de la traditionnelle prière de cette fête si importante. Parmi eux, Ousmane NIANG, préfet du département de Koungheul, le maire de Koungheul Alioune Badara LY, l’honorable député Momath DIENG et le vice-président du conseil départemental de Koungheul Koly Diouf NDAO.

Les musulmans de Koungheul ont fêté, ce lundi, l’Aïd-el Kebir, appelée communément Tabaski ou fête du mouton. Avant d’aller immoler leurs bêtes, des musulmans ont prié à la grande mosquée de Koungheul.

Comme à l’accoutumée, la grande mosquée de Koungheul a servi de lieu de convergence à de nombreux musulmans le dimanche 17 juin 2024 jour de l’Aïd-el Kebir, appelée communément Tabaski ou fête du mouton.

L’imam de la grande mosquée de Koungheul, a dirigé la prière de la Tabaski. Après deux rakats et le salat, Elhadji Moustapha DIOP a prononcé son sermon.

L’imam a demandé la bénédiction d’Allah sur tous les fidèles qui se sont déplacés pour adorer Dieu. Imam Moustapha DIOP invité les fidèles à promouvoir la paix, la tolérance, le partage et la cohabitation pacifique autour d’eux.

Egalement, l’imam a invoqué Dieu pour qu’il renforce la paix, la stabilité et la cohésion sociale entre les Koungheulois, avant de souhaiter que la pluviométrie soit abondante durant cette campagne agricole.

Après la prière, l’imam a sacrifié un mouton. Comme de tradition, les fidèles musulmans avaient à leurs côtés, des autorités administratives et coutumières avec à leur tête le préfet du département.

Il a traduit sa reconnaissance à l’endroit de la communauté musulmane pour les actions de paix, de cohésion sociale qu’elle entreprend en faveur du pays.

« Nous sommes présents pour communier avec nos frères musulmans qui fêtent aujourd’hui la Tabaski. C’est une occasion pour nous de dire merci à toute cette communauté. L’année passée, nous étions à la même place pour demander à la communauté de prier pour notre département et pour notre pays », a-t-il fait savoir.

Le préfet s’est dit convaincu que grâce à l’ensemble des prières, la situation du pays connait une accalmie. C’est pourquoi, il leur a demandé de continuer les prières afin de consolider les acquis et de travailler au sein de la communauté pour raffermir la foi et la cohésion sociale entre des fidèles.

Par ailleurs, il a appelé à la communauté musulmane à avoir une pensée aux vulnérables. Car en dépit des avancées, il y a toujours des personnes qui sont dans les situations de vulnérabilités et qui ont besoin de l’appui de tous.

Xam Sa Diné : Cheikh Moustapha BADIANE revient sur l’importance et les vertus de la Tabaski(vidéo)

À quelques heures de la fête de Tabaski, qui marque la fin du Hajj, l’animateur de émission Xam Sa Diné sur xibarubambouck, Cheikh Moustapha BADIANE a parlé de cette grande fête musulmane. Il est revenu entre autres sur l’importance de la Tabaski, de l’immolation d’un bélier et sur les autres rituels recommandés ce jour.

En parlant de l’importance de célébrer la fête de Tabaski , Cheikh Moustapha explique que « Cette fête est recommandée par la religion musulmane. Le prophète Mohamed (PSL), quand il a migré de la Mecque vers Médine, il a trouvé que les habitants de Médine fêtaient deux fêtes ou des fêtes. Alors, le prophète (PSL) a dit aux musulmans que Dieu a remplacé ces deux fêtes-là par deux fêtes, la fête de Tabaski et la fête de Ramadan. Donc, la fête de Tabaski plus précisément, puisque c’est d’elle que nous parlons, c’est une fête très importante, puisqu’elle marque la fin du pèlerinage. C’est à cette occasion qu’on doit fêter la fête de Tabaski ou la fête du mouton.

Donc, elle est très importante surtout le jour où nous sommes aujourd’hui, le jour d’Arafat. Ce jour est très important, c’est le meilleur jour de l’année. Voilà pourquoi il est recommandé de jeûner ce jour-là. Nous savons que c’est le lendemain de Arafat qui est le jour de la fête de Tabaski. Donc, le musulman doit accorder beaucoup d’importance à cette journée de Tabaski, en faisant des adorations et se méfiant de tout ce qui est interdit par la religion musulmane. »

le jour de cette fête, comment le musulman doit se préparer pour aller à la prière de la Tabaski ?

Cheikh Moustapha BADIANE : Pour la journée de demain aussi, avant la prière, le musulman doit s’abstenir de manger et de boire s’il a l’intention d’immoler jusqu’après avoir fini de faire l’immolation pour prendre le petit déjeuner. Cela ne s’appelle un jeûne, mais il doit s’abstenir de boire et de manger. Il doit aussi faire le bain rituel (les grandes ablutions). Il doit également porter de beaux vêtements. S’il a des nouveaux, c’est bien ; mais, s’il en n’a pas, il doit porter des vêtements propres. Il doit les parfumer en ce qui concerne les hommes ; mais, les femmes, elles ne parfument pas leurs vêtements.

Ensuite faire des invocations (ALLAHOU AKBAR – ALLAHOU AKBAR · LAA ILAAHA ILLAL LAAH Allahou Akbar WA LIL LAAHIL HAMDOU) et prendre le chemin du lieu là où la prière doit se dérouler. Il doit y aller très tôt puisqu’on doit prier très tôt la fête de Tabaski, on ne doit pas retarder cette prière. C’est comme ça que le musulman doit se préparer pour aller aux lieux de prière.

Comment le musulman doit aller et revenir de la prière de la Tabaski ?

Sur cette question l’animateur de l’émission Xam Sa Diné déclare que : « Il doit emprunter un chemin à l’aller et emprunter un autre au retour. Donc, on ne doit pas emprunter le même chemin pour l’aller et le retour, on doit changer de chemin. Et si on arrive au lieu de la prière, il n’y a pas de raka’ats (prières surérogatoires) à faire. On y arrive et on s’assoit, à moins qu’il n’y ait de la pluie. Et là, on doit aller prier à l’intérieur d’une mosquée où on doit faire les deux raka’ats pour saluer la mosquée avant de s’assoir. Cela est recommandé. Mais, si c’est dehors, on s’assoit et on fait les invocations. On ne dit rien, on ne fait rien et on ne raconte rien. On fait seulement les invocations jusqu’à l’arrivée de l’imam. S’il arrive, on fait les deux raka’ats et on s’assoit pour écouter le sermon ; après quoi, on retourne à la maison. »

Après ce retour à la maison, il y a l’immolation. C’est quoi l’importance de cette immolation pour le musulman ?

D’après Cheikh Moustapha BADIANE : «  L’adoration la plus aimée ce jour-là (fête de Tabaski), c’est l’immolation. Donc, tous ceux qui ont les moyens doivent immoler une bête, que ce soit un mouton, un bélier, une chèvre, un cabri, un bœuf. Mais, en ce qui concerne le bœuf ou la chamelle, il faudrait qu’il y ait au moins deux (2) à sept (7) personnes. Quand on a les moyens, c’est comme si c’était obligatoire d’immoler une bête tellement que cette recommandation a été prônée, demandée par le prophète (PSL).

En tout cas, tout musulman qui a les moyens doit immoler une bête pendant ce jour-là, c’est extrêmement important. Quelque part, le prophète (PSL) a dit « toute personne qui a les moyens et qui refusent d’immoler une bête qu’elle ne vienne pas à la prière ». C’est-à-dire sa prière n’est pas exaucée. Quel que part, il est dit » quelqu’un qui a immolé une bête aura une récompense qui équivaut aux poils de la bête », les poils qui sont sur la peau de la bête. Et ça, personne ne peut compter les poils qui sont sur la peau d’une bête. On ne peut pas compter ceux qui sont seulement sur l’oreille de la bête, à plus forte raison la bête entière. Donc, la récompense est immense, c’est une occasion qu’il ne faut pas rater ; puisque c’est une fois par an, et si cette année passe, on ne sait pas si on restera en vie jusqu’à l’année prochaine.

Il y a aussi quelque chose qui trompe les gens, il y a certaines personnes qui disent par méconnaissance qu’ils n’immolent pas, parce que quand on commence, on ne doit plus abandonner. Cela n’est pas vrai. Par exemple : si cette année on a immolé et l’année prochaine on n’a pas les moyens, Dieu ne nous le reprochera pas. C’est quand on a les moyens. Et, il ne faut pas dire que je commence cette année, je ne dois plus arrêter. Ça ce n’est pas vrai !

Tabaski en commun : est il possible de cotiser pour acheter un mouton?

Sur cette interrogation Cheikh Moustapha Badiane répond : Il n’est pas possible (ce n’est pas licite) de se cotiser pour acheter un mouton en vue de « partager » la Tabaski.

Par contre si quelqu’un veut associer d’autres personnes à son propre sacrifice (son propre mouton), il doit obéir à trois (3) conditions :
.
Celui qui fait le sacrifice doit vous associer à son intention (yeene leu ci yoll-bi).

Vous devez habiter dans la même maison.; La personne associée doit être à la charge de celui qui fait le sacrifice.;Il est possible d’acheter un mouton autre que son mouton et de l’égorgerr avec l’intention d’en faire le sacrifice de plusieurs personnes (sans limite de nombre).

    C’est ce qu’a fait le Prophète (sawss). Il a égorgé 2 moutons. En tuant le 2ème il a
    prononcé les paroles suivantes pour associer sa famille et toute la communauté musulmane :

    « Bismil-Laahi Allaahoumma Taqhabbal mine Mouhammad wa aali Mouhammad wa mine oummati Mouhammad »

    Koungheul : La brigade fait encore des prouesses avec la saisie de 392 Kg de faux médicaments d’une valeur de plus de 73 millions

    La brigade des douanes de Koungheul, dirigée par le lieutenant Mouhamadou Tahirou Ba a encore réussi un exploit avec la saisie de 392 kilogrammes de faux médicaments, d’une valeur estimée à 73 millions 682 580 francs CFA, d’après le commandant Papa Makhmout Fall Chef de la subdivision régionale des douanes de Kaffrine.

    En effet, l’opération s’est déroulée ce samedi tôt le matin, dans la commune de Saly Escale, département de Koungheul à quelques encablures de la frontière avec la Gambie.
    De par leur efficacité, les hommes du lieutenant Tahirou Fall ont exploité une piste sur un potentiel courant de fraude, selon la source.
    La cargaison de faux médicaments était dissimulée dans un véhicule de type berline, marque Peugeot 504.

    Des centaines de paquets et des milliers de boîtes de différents types de médicaments ont été saisis, d’une valeur de 73 millions 682 580 francs CFA.
    Source APS.

    Tabaski 2024 : Coiffeurs et Esthéticiennes sur de nouvelles bases, lancent les tendances pour la fête.(vidéo)

    À quelques heures de la fête de Tabaski, la fièvre commence à monter dans les salons de beauté de Koungheul. Une visite rendue à certains a permis de tâter l’ambiance mais aussi d’interroger ces acteurs de la mode sur l’état de leur business en cette période de fête qui est très profitable d’habitude pour leur pour multiplier leur gain.

    Entre cette année et celles précédentes, la réponse est pour le moment positive pour la plupart, excepté quelques-uns qui peinent à s’en sortir parce que persécuté par la concurrence.

    Selon Mamy NDAO , coiffeuse qui témoigne « Je suis une entreprenante. J’ai mon salon de coiffure et en même temps, j’ai ma boutique de cosmétique, d’accessoires cela fait maintenant plus 5 ans que j’ai ouvert ce salon. » Et de poursuivre : « Je peux dire qu’en ce moment, mon travail fonctionne grâce aux Koungheulois. »

    Pour le moment, les femmes ont jeté leur dévolu sur les perruques. « C’est ce qui marche le plus, car les gens viennent ici pour se tresser avec leur propre cheveu, vu qu’il fait excessivement chaud. Les perruques ne prennent pas assez de temps et c’est souple aussi »´

    Reportage BTV 👉