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Saly Escale : M.Ibrahima Danfa élu nouveau président de l’A.E.E.R.S de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakat

L’Amicale des Élèves et Étudiants Ressortissants de Saly Escale a tenue son élection ce dimanche 5 mai 2024 au BRGM ( Dakar ).Cette élection du bureau de l’A.E.E.R.S s’est déroulé dans une atmosphère familiale calme et sereine sous la supervision du comité électoral composé de Monsieur Adama Kamara, Monsieur Seydina Ousmane Top et Yoro Malal Kanté.

Comme à l’accoutumée, la journée a demarré ( 10h30 ) par la présentation du bilan général du bureau sortant sous le magistère de Monsieur Oumar Guissé, président de l’A.E.E.R.S de 2022 à 2024.

Après les mots de salutations du sieur Guissé, une lecture du bilan général des activités du bureau sortant a été fait par Monsieur Samba Ngaye Ba, secrétaire général du bureau sortant. Sous ce rapport, on note une augmentation significative de la somme restante en caisse si on tient en compte de la présentation de bilan de ses prédécesseurs. Le bilan est établi comme suit:

Total somme collectée: 2.358.299f
Total dépenses réalisées: 1.584.559f
Somme totale restante: 766.740f

Ainsi, s’ouvre une série de questions-réponses entre l’assistance et le bureau sortant dont les questions se tournent autour des activités faites par l’équipe sortante, la question du logement des étudiants a été également souligné, les conditions de vie des étudiants ressortissants de Saly Escale basés dans les autres régions ont été débattu.

Parmi les intervenants ( Saliou Top, Omar Ba, Keba Sarr, Ibrahima Danfa, Makam Ba, Cheikh Oumar Top….), au-delà des questions, ils alertent et font appel au prochain bureau de ne pas sèmer le vent de zizanie ou de la sous-estimation, d’être actif et être au service des élèves et des étudiants de Saly Escale.

A 12h 30, le bureau sortant présente sa démission devant le comité électoral et les étudiants présents dans la salle.

Par la suite, les membres du comité électoral rappellent aux étudiants les trois candidats retenus pour l’élection du bureau de l’A.E.E.R.S. Il s’agit de M.Samba Ngaye Ba, M.Ibrahima Danfa et M.Ibrahima Thiobane. Yoro Malal Kanté, membre du comité électoral rappelle aux critères établis pour électeur. De ce fait les trois candidats en lice se présentent devant les étudiants et étalent leurs chapelets de promesses.

12h45, le bureau de vote est ouvert.
Les étudiants présents remplissent leur acte de vote au choix de leur candidat préféré. A noter également une pause déjeuner d’une quinzaine de minutes a été faite.

17h00, le bureau est fermé, seul les membres du comité électoral et les mandataires des candidats étaient présents dans la salle pour le dépouillement à l’issue duquel, le comité électoral en compagnie des représentants des candidats sortent de la salle pour la proclamation définitive des résultats.

Sur 51 votants,
51 bulletins sont trouvés dans l’urne,
pas de bulletins nul,

Ont eu :

M.Ibrahima Danfa 21 voix soit 41,18%
M.Samba Ngaye Ba 13 voix soit 25,5%
M.Ibrahima Thiobane 17 voix soit 33,33%
Le comité électoral déclare officiellement Monsieur Ibrahima Danfa nouveau président de l’Amicale des Élèves et Étudiants Ressortissants de Saly Escale pour un mandat d’un an renouvelable qu’une seule fois.

Le comité électoral félicite Danfa et lui souhaite bonne chance et encourage aux autres candidats.
Vive l’A.E.E.R.S .

Malal J KANTÉ

UCAD : Le SUDES contre l’affectation du professeur Ismaila Madior FALL à l’IFAN.

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Le syndicat unique des enseignants du Sénégal (SUDES), section Ucad, exprime son opposition à l’affectation de l’ancien ministre Ismaïla Madior Fall à l’IFAN (Institut Fondamental d’Afrique Noire). Les syndicalistes critiquent le recteur de l’UCAD, Ahmadou Aly Mbaye, qu’ils accusent de vouloir effectuer cette affectation.

Ils argumentent que cette décision violerait le décret n° 84-1184 du 13 octobre 1984 régissant l’organisation et le fonctionnement de l’IFAN. Selon eux, les procédures d’affectation doivent être rigoureusement respectées, conformément à la législation en vigueur. Ils demandent donc à Ismaïla Madior Fall, qui est professeur agrégé, de rester dans sa faculté d’origine, où ils estiment qu’il serait plus utile étant donné le manque de personnel et les importantes tâches d’enseignement et d’encadrement qui l’attendent, notamment dans un contexte de déficit de personnel enseignant-chercheur.

Cette opposition met en lumière des préoccupations concernant la gestion des ressources humaines dans le domaine de l’enseignement supérieure et de la recherche, ainsi que la nécessité de respecter les procédures et la législation en vigueur lors des affectations du personnel enseignant.

Souveraineté alimentaire, baisse des prix : Le duo Serigne Gueye Diop-Ibrahima Thiam expose ses ambitions aux opérateurs économiques

Le Ministre de l’Industrie et du Commerce a rencontré les opérateurs économiques et commerçants du Sénégal, hier lundi 6 mai 2024. Une réunion de prise de contact qui a permis de recueillir les préoccupations des acteurs d’une part et de présenter la vision et les nouvelles orientations du département. Le Dr Serigne Gueye Diop et le Ministre Secrétaire d’État en charge du développement des PME-PMI, Ibrahima Thiam ont surtout insisté sur la politique envisagée et les leviers sur lesquels l’État compte s’appuyer pour la modernisation du Commerce et le développement de l’Industrie. 

À l’image des pays fortement industrialisés, la voie de salut passe nécessairement, selon le Ministre Diop, par une « endogenéisation » de l’économie. En d’autres termes, accompagner et protéger les commerçants et industriels sénégalais en vue d’assurer une croissance économique soutenue et durable.

 Pour y parvenir, le Ministre de l’Industrie et du Commerce dira que l’implication des acteurs du secteur reste indispensable dans un contexte où les ménages sénégalais souhaitent une baisse des prix des denrées de première nécessité comme le riz, l’huile et le sucre.

Faire preuve de patriotisme pour une souveraineté alimentaire

En prenant la parole au nom de leurs membres, le Président de l’UNACOIS JAPPO, Idy Thiam, le représentant de l’Association des Commerçants et Industriels du Sénégal (ACIS), Mohamed Fattah Ndiaye et le Président de l’UNACOIS YESSAL, Cheikhou Cissé, ont tous salué la démarche inclusive adoptée par le nouveau régime en place. Ils se disent rassurés par les propos du Ministre, qui de prime abord “semble très au fait des contraintes et goulots d’étranglement qui plombent le secteur”. 

Des contraintes liées au coût des taxes douanières jugé élevé, à la difficulté d’accès au foncier et au manque de financement approprié pour asseoir des unités commerciales et industrielles pérennes. 

Convergence de vues pour développer l’Industrie et le Commerce

La mise en place d’une Commission regroupant les dix majeurs importateurs de riz, de sucre et d’huile fait partie de l’une des recommandations fortes issues de cette rencontre pour voir comment trouver les meilleurs moyens de réduire les prix des denrées de consommation courante. La création d’une structure de financement forte et la promotion du concept « Baay Doundé » à travers les huit pôles de développement économique et les agro pôles, font également partie des leviers en plus de l’accès à la terre.

xibarubambouck.com : La délégation de Macky Sall à Kaffrine après le Daaka : Macky Sall appelle en direct et dope les responsables de l’Apr

Le président de l’Apr ne compte pas se faire oublier. Macky Sall a surpris ses responsables qui l’avaient représenté au Daaka. Sur le chemin du retour, la délégation a fait un crochet à Kaffrine où l’ancien président a appelé en direct pour lancer un message d’unité de son parti et de Benno.

Comme annoncé, il y’a de cela quelques jours, Macky Sall a envoyé une forte délégation au Daaka de Madina Gounass. Hors de Dakar depuis son départ le 2 avril dernier, l’ancien chef de l’Etat, qui n’a jamais raté ce rendez-vous religieux, a tout de même envoyé une délégation composée de 4 anciens ministres.

Il s’agit notamment de Mansour Faye, Moussa Bocar Thiam, Moussa Baldé, Abdoulaye Seydou Sow, du président du Cese, Abdoulaye Daouda Diallo, de Abdoulaye Bibi Baldé, entre autres responsables de l’Apr et de Benno, qui ont transmis au khalife, le message de leur leader. A cette occasion, Farba Ngom a fait une précision de taille. «Macky Sall reste le président de l’Apr et de Benno bokk yaakaar. Que personne ne vous dise le contraire», a dit le député au khalife.

Pour montrer son attachement à cet événement, Macky Sall a d’ailleurs appelé en direct lors d’une rencontre à Kaffrine. Il avait demandé à la délégation qu’il a envoyée au Daaka de faire une escale dans cette région. Le maire de Kaffrine, Abdoulaye Seydou Sow, entouré de ADD, Amadou Mame Diop, Wilane, Moussa Baldé, Bibi Baldé, etc., tient le téléphone qu’il a mis en mains libres. Macky Sall, qui a remercié les populations du Ndoucoumane, a réitéré son appel à l’unité des responsables. «Nous avions toujours gagné les élections. Cette fois-ci nous avons perdu.

Nous devons évaluer et voir ce qui n’a pas marché. Nous avons quand même fait des réalisations qui sont palpables. Cela ne doit pas disparaitre. Mais tout dépendra de votre unité», a-t-il dit sous les cris de «Macky dieureudieuf !» des militants de Kaffrine.

Tout se dit et se fait sans Amadou Ba

Il ne manquait donc que Amadou Ba. Le candidat défait de Benno n’est plus visible ni audible. Et, paradoxalement, les autres, sous la conduite du président Sall, déroulent. Il n’y a jamais de fumée sans feu. La lecture est évidente : il y a bien un froid entre Macky et son ancien Pm qui, vraisemblablement, entend tracer sa propre voie, après tout ce qui s’est passé dans le processus menant à l’élection présidentielle.

La gestion des documents administratifs et archives : un pilier essentiel à la mise en œuvre du «Jub, Jubal, Jubbanti» (Transparence et Bonne gouvernance).

Malgré un arsenal juridique solide, la gestion des documents administratifs et archives dans l’administration publique sénégalaise souffre de nombreuses insuffisances qui nuisent à la transparence et au contrôle de l’action publique

L’élection de Monsieur Bassirou Diomaye Faye à la Présidence de la République du Sénégal a replacé dans le débat public les questions de la bonne gouvernance, de la transparence et de la reddition des comptes dans la gestion des affaires publiques. Rappelons aussi que lors de la campagne électorale, le candidat Bassirou Diomaye Faye avait fait de ces questions son thème de prédilection. Une fois élu, le Président Faye porte un discours qui traduit une volonté affichée de faire de la reddition des comptes un impératif et de la transparence une obligation, d’où le triptyque « Jub Jubal Jubbanti ». 

La bonne gouvernance, transparence et la reddition des comptes font partie des cinq orientations majeures du « Projet de transformation systémique du Sénégal » qui est le nouveau référentiel des politiques publiques. Ce changement s’inscrit en droite ligne avec les principes de la Constitution qui proclame dans son préambule que le Sénégal affirme « son l’attachement à la transparence dans la conduite et la gestion des affaires publiques, ainsi qu’au principe de bonne gouvernance ». 

Par ailleurs, face à un environnement économique difficile et des urgences sociales, le Sénégal se voit contraint de prendre des mesures visant à instaurer la bonne gouvernance, et l’efficacité et l’efficience dans la gestion des ressources publiques. 

Les dispositifs de bonne gouvernance, de transparence et de reddition des comptes s’appuient sur plusieurs outils dont les documents administratifs et archives. Ces derniers découlent des activités de l’administration et reflètent la façon dont les affaires publiques ont été conduites et gérées par les agents de l’Etat. D’où les précieuses sources d’information qu’ils constituent pour les organes de contrôle (audits) et les citoyens (accès à l’information administrative). 

Ainsi, il est pertinent d’aborder et de montrer la contribution d’une gestion optimale des documents administratifs et archives au développement d’une culture de bonne gouvernance dans l’administration publique sénégalaise. 

Clarification conceptuelle des archives et des documents administratifs

À tort, le périmètre des archives et des documents administratifs a tendance à être élargi à tous les documents produits ou reçus par les organismes publics et les institutions étatiques. D’où la nécessité de préciser ces deux concepts. Compte tenu de leur importance dans les administrations publiques et dans le but de délimiter leur champ d’application, leur définition est généralement donnée dans les dispositifs juridiques nationaux qui leur sont dédiés. 

Ainsi, dans son article premier, la loi n° 2006-19 du 30 juin 2006 relative aux archives et aux documents administratifs définit les archives comme suit : « Les archives sont constituées par l’ensemble des documents, quels qu’en soient la nature, la date, la forme ou le support matériel, produits ou reçus par une personne physique ou morale dans le cadre de son activité publique ou privée. Les archives sont soit publiques, soit privées » . 
Cette définition englobe les trois catégories d’archives à savoir les archives courantes (utilisées régulièrement pour la gestion quotidienne des affaires), les archives intermédiaires (consultées épisodiquement à titre de référence ou de preuve) et les archives historiques (conservées pour constituer la mémoire). Elle prend aussi en compte les documents et supports numériques (information numérique, sites et pages web, courriers électroniques, bases de données, les fichiers multimédias, etc.) 

S’agissant des documents administratifs, la loi d’archives susmentionnée précise en son Article 21 que : « Les documents administratifs sont constitués par l’ensemble des documents produits ou reçus, dans l’exercice de leurs activités par les autorités administratives à savoir l’Etat, les collectivités locales, les établissements publics, les sociétés nationales, les sociétés à participation publique et les organismes privés chargés de la gestion d’un service public ou investis d’une mission de service public». 

À l’image des archives, les documents administratifs peuvent être physiques ou numériques. Plus précisément, ils sont constitués par « les dossiers, rapports, études, comptes rendus, procès-verbaux, statistiques, instructions, circulaires, notes et réponses ministérielles, correspondances, avis, prévisions, codes sources et décisions » . 

Les documents administratifs et archives : des outils de management public

Selon Nicolas Charest « le management public consiste en un ensemble de processus et d’outils visant à atteindre une performance optimale d’une organisation vouée au service public ». 

Dans l’objectif d’atteindre la « performance optimale », le management public mobilise des outils et fonctions supports parmi lesquels figurent les ressources informationnelles dont une des composantes sont les documents administratifs et archives. Ces derniers, à la fois information et supports d’information, représentent un enjeu stratégique et constituent des moyens d’action pour les autorités administratives. Comme mentionné plus haut, les documents administratifs et archives constituent et conservent les traces de l’activité des organismes publics (et privés délégataires d’un service public) et celles de la gestion des affaires dont ils ont la charge. D’où les fonctions informative, administrative et justificative des documents administratifs et archives. Lesquelles fonctions sont essentielles à la gestion des affaires publiques. 

D’abord, les documents administratifs et archives contiennent des informations fiables, validées, actualisées et stratégiques qui sont indispensables au traitement des dossiers et à la prise de décision (fonction informative). Ensuite, ils constituent les documents et dossiers nécessaires à la gestion courante des affaires et à la continuité de l’activité des autorités administratives (fonction administrative). Et enfin, ils ont une valeur probante ou juridique. Ce qui leur permet de justifier des droits et obligations ou d’éclairer des actes posés dans le cadre de l’action administrative (fonction justificative). Au vu de ces trois fonctions, les documents administratifs et archives demeurent des outils essentiels au management public et qui concourent à son objet qu’est l’atteinte de la performance optimale. 

Par ailleurs, les trois fonctions susmentionnées des documents administratifs et archives, au-delà de leurs perspectives managériales, renforcent l’obligation légale qu’est la conservation des documents administratifs et archives par les organismes publics et organismes privés investis d’un service public. En outre, la conservation des documents administratifs et archives permet aux organes de contrôle de mener à bien leur travail et aux citoyens de jouir de leur droit d’accès à l’information administrative. D’où leur pleine contribution à la transparence et à la bonne gouvernance. 

La gestion des documents administratifs et archives : un gage de transparence et de bonne gouvernance

La transparence renvoie à la qualité d’une organisation qui informe sur son fonctionnement, ses actions, ses décisions, ses résultats et ses projets. C’est une condition sine qua non aux dispositifs de reddition des comptes et de redevabilité. Dans le sens où sa réalisation repose sur l’accès à l’information, l’archiviste devient un acteur clé dans ce processus. Celui-ci exerce, en effet, trois activités qui servent de leviers essentiels à la transparence. Il s’agit de la sécurisation des données et documents liés à la gestion administrative et financière, leur classement pour une facilité de repérage et la réponse aux demandes de communication conformément aux dispositifs juridiques. 
Promotion de la redevabilité par la conservation des documents 

Les dispositifs légaux obligent l’administration et ses composantes à conserver pendant une période de dix ans les pièces justificatives des opérations de recettes, de dépenses, de trésorerie et de patrimoine. Cette prescription est notamment énoncée dans l’Acte uniforme de l’OHADA du 26 janvier 2017 relatif au droit comptable et à l’information financière, dans la loi n° 2008-08 du 25 janvier 2008 sur les transactions électroniques ainsi que dans le décret n° 2020-978 portant Règlement général sur la Comptabilité publique. 

Dans cette logique, l’archiviste assure la disponibilité des archives et des documents administratifs jusqu’à l’expiration de leur délai de conservation. Pour ce faire, un outil comme le calendrier de conservation est proposé dans le champ archivistique. Il répertorie tous les types de documents de l’administration, fixe la durée de conservation pour chacun d’entre eux et définit le sort final à la fin de cette période. Les conditions de protection de l’intégrité physique et intellectuelle des documents sont aussi prises en compte en termes d’équipements, de locaux et d’environnement. 
L’enjeu est d’assurer la traçabilité des actes administratifs pour contrecarrer les pertes de données et les destructions incontrôlées de documents qui compromettent la revue documentaire des organes de contrôle. 

L’apport du classement des documents au contrôle administratif

L’administration produit et reçoit une grande quantité de documents dont la gestion, dans la plupart de ses démembrements, souffre de dysfonctionnements et d’insuffisances. Il s’agit particulièrement d’absence de modes de classement (thématique, numérique, chronologique), de déficit d’équipements et de locaux adaptés. C’est ce qui ressort du dernier rapport public de l’Inspection Générale d’Etat (IGE) publié en 2015. Or ces manquements constituent de réels obstacles à la redevabilité et à la reddition des comptes. 
À cet égard, la mise en place de systèmes de records management peut trouver un écho favorable au sein des services étatiques. Dans cette démarche, l’archiviste intervient dès la création ou la réception du document pour appliquer les premières actions d’enregistrement, de classement et d’indexation. En plus, le plan de classement, conçu en fonction des activités générant les documents, attribue à chaque dossier un emplacement précis suivant une structure logique et hiérarchique. Il en résulte une maîtrise de la production documentaire et un repérage instantané lors des recherches subséquentes. 

L’accès à l’information dans une gouvernance transparente

Les services d’archives sont des médiateurs entre l’administration et les citoyens en garantissant l’accès et la diffusion des archives et documents administratifs au public soucieux de s’informer sur la conduite des politiques publiques. Conformément à la loi n°2012-22 portant Code de transparence dans Gestion des Finances publiques, l’administration est incitée à publier « dans des délais appropriés, les informations sur les finances publiques. » et d’informer régulièrement le public « sur les grandes étapes de la procédure budgétaire, leurs enjeux économiques et sociaux ». 
Dans cette perspective, la mise en ligne de produits et services sur Internet (sites web, portails documentaires, réseaux sociaux, etc.), les publications en ligne et sur papier (ouvrages, guides des archives, articles de presse, etc.), la formation et la sensibilisation (expositions, journées portes ouvertes, séminaires) sont des nouveaux canaux pour élargir le champ de la diffusion de l’information. 

Au sein des services d’archives, l’accès aux documents est libre et gratuit. Il s’organise autour de l’instrument de recherche permettant d’identifier et de repérer les documents recherchés, et de l’autorisation légale qui prend en compte les délais de communicabilité et la protection de la vie privée. Cependant, les professionnels des archives sont tenus de trouver le juste équilibre afin de protéger les intérêts publics et privés sans compromettre le droit à l’information. 
Cette démarche proactive crée une relation de confiance entre l’administration et les usagers et participe à la formation de citoyens informés et conscients, capables de formuler des opinions constructrices sur les questions politiques, économiques et sociales. 

La nécessité de valoriser la gestion des documents et des archives dans l’administration publique sénégalaise

Comme démontré dans les précédentes parties de ce texte, la gestion des archives et des documents administratifs est un pilier essentiel à la gestion des affaires publiques, à la bonne gouvernance et à la transparence. D’où l’enjeu stratégique qu’elle représente pour les pouvoirs publics et les citoyens. 

Cependant, il faut souligner que l’Administration publique sénégalaise connaît de nombreux manquements en matière de gestion des documents et des archives (non-respect de la législation et des textes en vigueur, absence de contrôle, insuffisance des moyens humains matériels et financiers, manques de compétences professionnelles, absence de référentiels, non harmonisation des pratiques de gestion documentaire, locaux inadaptés à la conservation des archives, absence de structure de gestion des archives, etc.), d’où les nombreuses pertes préjudiciables (temps, documents, informations, ressources publiques, droits) qu’ils occasionnent pour l’État et les citoyens. 
D’ailleurs, plusieurs rapports publiés notamment par la Cour des comptes, l’IGE, et l’ARMP soulignent et recommandent annuellement de remédier aux manquements liés à la gestion des documents et archives constatés dans de nombreux organismes publics et parapublics. Ces manquements constituent un obstacle majeur au travail des contrôleurs nécessitant l’urgence d’agir en ce sens. 

Rappelons que le Sénégal dispose d’une législation et des textes qui encadrent toute action en matière de gestion de documents et d’archives, de professionnels des archives compétents et qualifiés et d’un institut universitaire (EBAD) qui forme des archivistes et vivifie la recherche en information-documentation. Le maillon manquant de la chaîne reste la volonté politique. Cette dernière, au-delà des discours, promesses et engagements, doit se traduire en actes, notamment par l’application dans toute sa rigueur de la loi d’archives, le renforcement des moyens matériels et financiers des services d’archives, le recrutement d’archivistes au sein des administrations publiques et la construction de la maison des archives tant attendue et ardemment souhaitée par les archivistes sénégalais. 
La volonté affichée par les nouvelles autorités de mettre en place une administration efficace et performante, et d’instaurer la transparence et la bonne gouvernance dans la gestion des affaires publiques ne peut se concrétiser sans la prise en compte et la valorisation de la gestion des documents et archives. Celle-ci demeure un pilier essentiel et incontournable à un management public de qualité, efficient et transparent. 

El hadji Gora Sène 
Ingénieur en Gestion documentaire/Archiviste 
elhadji.sene934@gmail.com 

Khalifa Ababacar Tall, 
Archiviste, Master 2 en Sciences de l’information documentaire 
tallkhalifaababacar@gmail.com

Bibliographie 

Article L300-2 – Code des relations entre le public et l’administration – Légifrance [Internet]. [cité 28 avril 2024]. Disponible sur: https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000033218936 
BARBAT, Philippe. Comment le « records management » peut faire progresser la transparence administrative [en ligne]. [Référence du 30-04-2024]. Disponible sur : http://www.archivesdefrance.culture.gouv.fr/static/1488 
COUTAZ, Gilbert. L’archiviste entre le droit à l’information et la protection des informations réservées. Janus. Vol. 1, 1997. [Référence du 30-04-2015]. Disponible sur : http://www.arxivers.com/index.php/documents/publicacions/revista-lligall-1/lligall-12-1/813-13118-l-archiviste-entre-le-droit-a-la-information-et-la-protection-des-informations-reservees-1/file 
De BOISDEFFRE, Martine. Administration et archives aujourd’hui en ligne [en ligne]. [Référence du 30-04-2024]. Disponible sur : http://www.cairn.info/zen.php?ID_ARTICLE=RFAP_102_0277 
ENAP – Dictionnaire encyclopédique de l’administration publique > Index par mot. (s. d.). Consulté le 28 avril 2024, à l’adresse https://dictionnaire.enap.ca/Dictionnaire/17/Index_par_mot.enap?by=word&id=65 
Gouvernement du Sénégal. Loi n° 2006-19 du 30 juin 2006 relative aux archives et aux documents administratifs. Journal officiel n° 6291 du samedi 5 août.

xibarubambouck.com : le Parti démocratique sénégalais s’exprime et prévoit déjà les législatives.

Le PDS de l’ancien président Abdoulaye Wade a pris dimanche 5 mai la parole pour la première fois depuis l’élection du nouveau président Bassirou Diomaye Faye, élu le 24 mars dernier. Réorganisation du parti, observations des premiers actes posés par le chef de l’État et préparation pour les prochaines échéances.

C’est la première fois que le Parti démocratique sénégalais prend la parole en public depuis l’élection du président Bassirou Diomaye Faye, le 24 mars, pour qui le parti avait appelé à voter puisque son candidat Karim Wade avait été exclu de la course présidentielle par le Conseil constitutionnel.

Bachir Diawara, porte-parole du PDS, se réjouit des premiers actes posés par le nouveau chef de l’État : « Le gouvernement a pris une mesure hardie de suspension des constructions au niveau du littoral.

Nous nous en réjouissons et demandons à l’État de réfléchir sur la possibilité de la mise en place d’une taxe fiscale, autour de 25%, qui pourrait véritablement permettre à ce même État de faire des investissements du point de vue structurel pour régler la question du logement social et des inondations. »

Alors que le parti de Bassirou Diomaye Faye est loin d’avoir la majorité à l’Assemblée nationale, le PDS anticipe une potentielle dissolution du Parlement à partir de septembre et donc de nouvelles élections législatives dans la foulée : « Nous avons ici également abordé les prochaines échéances pour dire que nous allons participer pleinement aux futures échéances législatives sous la houlette de notre candidat Karim Wade. »

Le fils d’Abdoulaye Wade, exilé au Qatar depuis près de huit ans, pourrait bientôt être de retour, sans qu’aucune date ne soit encore annoncée

BTV / Xam sa Dîné: Cheikh Moustapha Badianne invite la population au 14ème Gamou annuel de Jamhiyatou hammadouna De Thierno Amath NDIAYE section Koungheul. (Vidéo)

L’émission Xam Sa Diné, animé par Oustaz Cheikh Moustapha Badianne, a revisité les qualités d’un bon musulman. Ce, à travers des Hadiths du Prophète qui renseigne le comportement physique et moral du musulman. Cheikh Badianne en a profité pour lancer le Gamou de Jamhiyatou hammadouna de Thierno Amath NDIAYE section Koungheul qui aura lieu ce Samedi 11 Mai 2024.

« Un bon musulman doit impérativement porter des propos positifs à l’endroit de ses semblables. Il ne peut s’offrir le luxe de porter des préjugés. Sa pensée doit être affectée, par le bien, par de bonnes oeuvres » a t’il déclaré. Oustaz Badianne de continuer, « le musulman a la prérogative de considérer tout le monde comme lui. Il doit éviter de faire du mal à autrui et qu’il aide son semblable. »

Ces propos religieux et raisonnables entrent en étroite ligne avec les enseignements du Saint Coran. Ce livre, reçu par Prophète Mohamed PSL, a peint de manière explicite le comportement et les qualités d’un musulman digne de ce nom.

Dans la même lancée, Oustaz Badianne est revenu sur le Gamou de l’édition 2024 en déclarant que « sous l’egide de Cheikh Mouhamadou Mahi Ibrahima Niasse, Khalife Général de la Fayda Tidianta, sous la bénédiction de Mawlana Cheikh Ould Khairy, sous la présence ellective de Thierno Amath Ndiaye, la Jamhiyatou Hammadoina de Thierno Amath Ndiaye, section de Koungheul, dirigé par Cheikh Moustapha Badiane serait très honorée de vous compter parmi ses invités à son 14éme Gamou annuel 2024 le Samedi 11 Mai 2024 au quartier Koungheul Santhie à partir de 19h 30mn »

A souligner aussi que cet événement religieux est instauré depuis des années, à koungheul » Cheikh Moustapha ’informe tous les koungheulois de cette activité religieuse que le Moukhadam Amath NDIAYE aurait l’honneur d’animer la conférence ».

Certes, c’est difficile de citer, mais Cheikh Moustapha BADIANE invite solennellement les familles du feu Dame Sy, feu El Hadji Alioune Diop, feu Maguette Gaye. Mieux , les autorités locales en l’occurrence la Présidente du conseil départemental Socé Diop Dionne, le Maire Alioune Badara Ly, Le Ministre Mayacine Camara, ainsi que le site internet de référence Xibarubambouck.

Le Programme s’articule comme suit,

9H – 12H: RECITAL CORAN

15H 00MN : REPAS

17H 00MN : WASIFA

19H 00MN : PRIERE DE MAGHREB

19H 30 MN: DEBUT DE PROGRAMME

L’animation sera assurée par les zakirs de la
Jamma.

Xibarubambouck.com : Commune de Ribot Escale : le maire Madiama SECK décroche un partenaire de taille pour soulager les populations.(vidéo)

En perspective de la mise en œuvre du partenariat entre la commune de Ribot et AQUILAE INVEST facilité par le RADDEL (Réseau des Acteurs de la Décentralisation du Développement Locale). Le maire Madiama SECK a reçu ce samedi 04 mai 2024 le président du RADDEL Maguette SENE maire de Malicounda et le représentant du partenaire Charle L NDIAYE. C’était en présence du sous-préfet de Lour Escale, Leyti DIOUF, du chef de CADL de Koungheul, monsieur DIOUF et des conseillers municipaux.

Le Réseau des Acteurs de la Décentralisation du Développement Locale (RADDEL) est, selon son président, le maire de Malicounda Maguette SENE, « une association qui vise avant tout la solidarité entre les communes et entre les maires ; c’est une association de la société civile et d’élus qui a pour objectif d’assister les communes qui sont dans le besoin ».

D’ailleurs, monsieur SENE affirme à ce propos : « nous avons des partenaires AQUILAE INVEST qui a un projet dénommé Zone Industrielle de Développement Locale(ZIDEL). Il s’agit de discuter avec le maire concerné en aménageant 10 hectares pour y installer des usines en fonction des productions et nous savons tous que Ribot Escale se trouve dans le bassin arachidier ».

Le président du RADDEL reconnait d’ailleurs que le maire de Ribot Escale, Madiama SECK a bénéficié du projet car il a le dynamisme et un engagement. sans faille dans le réseau. Il s’agit à ce titre d’investir dans les communes via Réseau des Acteurs de la Décentralisation du Développement Locale.

Parmi les projets prioritaires identifiés par RADDEL et la commune de Ribot, « Installation d’une usine de production et de transformation de l’arachide » reste une priorité et une urgence. Une forte mobilisation des conseillers municipaux a été notée et ces dernières ont tenu à remercier leur Maire tout en l’encourageant à poursuivre son travail au bénéfice des populations

Le partenaire AQUILAE INVEST, représenté par Charles L NDIAYE du groupe HBK, déclare que le projet ZIDEL (Zone Industrielle de Développement Locale) est une plateforme d’investissement en partenariat avec les communes en fonction de leurs domaines d’activité : « il faut lutter contre le chômage et l’immigration irrégulière, tel est l’objectif principal de ZIDEL » dit-il.

Monsieur Charle NDIAYE ajoute : « nous amenons des partenaires pour qu’ils construisent des industries. L’agriculture est un domaine très important dans cette zone donc nous comptons installer une usine de production et de transformation à Ribot ». Il précise en ce sens que RADDEL est un partenaire et un facilitateur, il oriente et accompagne le projet.

À cet effet, AQUILAE INVEST, est un partenaire idéal pour accompagner les collectivités territoriales dans leurs projets. Il est aussi un instrument de financement porteur d’avenir et de développement durable. Le coordonnateur adjoint du groupe HBK représentant des partenaires, Charle L NDIAYE, a apporté toutes les informations et clarifications aux populations qui à leur tour, l’ont félicité pour la pédagogie et son engagement à atteindre les objectifs qui lui sont assignés

Le maire de Ribot Escale, Madiama SECK remercie le président de RADDEL, Maguette SENE et le partenaires AQUILAE INVEST, porteur du projet ZIDEL. Dans ce sillage, Madiama SECK clarifie : « il y a quelques maires dans le département de Koungheul qui sont membres. Ce projet a pour but de booster le développement de Ribot Escale. Nous avons toujours œuvré pour que tout cela soit possible ».

Selon Madiama SECK, le Réseau des Acteurs de la Décentralisation du Développement Locale est une structure importante pour accompagner les communes, il n’a aucune obédience politique car il ne vise que le développement et l’industrialisation. Sur ce, le maire de Ribot Escale, par ailleurs 2eme vice-président du RADDEL invite tous les maires à venir y adhérer.

En prenant la parole, le sous-préfet de Lour Escale, Leyti DIOUF, remercie les partenaires et s’en réjouit de cette initiative qui, selon lui, « est un projet innovant ». Avant qu’il lève la séance, les conseillers municipaux ont délibéré les 10 ha à AQUILAE INVEST et ensuite ils ont remercié le maire Maguette Sene par ailleurs président de RADDEL pour la diligence avec laquelle il a instruit le dossier de Ribot en envoyant une mission dans leur commune…

Après la rencontre de Ribot, le Maire Madiama SECK, fidèle à ses principes de gestion inclusive et participative, avait invité ses collègues maires du département à Koungheul pour dit-il, permettre que « l’intercommunalité devienne une réalité dans le département de Koungheul . » Il faut noter qu’ils sont cinq à avoir répondu à son invitation qui vont également bénéficier des partenaires de RADDEL.

xibarubambouck.com – Rapport de la cours des Compte sur l’ANAT : Notre DJIGO est blanc comme neige ! Par Abdou SECK.

Depuis la publication du rapport de la cours des comptes portant sur la gestion de l’ANAT pour les exercices 2017-2021, une campagne de dénigrement est orchestrée par certains pour sallir le DG Mamadou DJIGO dans sa gestion irréprochable de l’ANAT depuis 12 ans. En effet, le Journal Libération dans sa parution du samedi 04 mai 2024,fait mention de malversations faites par l’ANAT.

Pour rappel et pour que le tribunal de l’histoire fasse bonne et lucide conscience de cette situation,les faits mentionnes dans le journal liberation remontent depuis 2011, sous l’ère du régime libéral, bien avant que Mamadou DJIGO fût DG de l’ANAT. Cette nébuleuse n’engage nullement DJIGO, homme pétri de valeurs,de vertu et de probité qui met en avant transparence, et droiture, éducation humaine inhérente en la vie de cette âme immaculée.

Durant ses douze (12) années de gestion,le DG DJIGO s’est illustré par le travail bien fait, l’expertise dans son domaine,le management hautement remarquable de la direction generale ANAT qu’il a su hisser au sommet. Que les langues noircies de venin taisent leur imposture qui ne parviendront nullement à souiller l’homme.

Mieux, arrivé même à la tête de l’ANAT, Djigo, après avoir fait l’état des lieux,avait reproché à l’ancien ACP le justificatif des 33 chèques retirés,et a cet effet, une procédure judiciaire etait engagée dans ce sens, pour recouvrer cette somme disparue indûment.

Pour les aiguisantes langues de vipère qui calomnient DG DJIGO sur sa gestion, en 2019 , le Ministre des finances ayant pris connaissance, des difficultés de paiement des salaires du personnel de l’ANAT pour les mois de juin et juillet 2019 autorise, à titre exceptionnel, à assurer le paiement des salaires , à partir des fonds disponibles dans le compte de dépôt de l’ANAT et le DG ne pouvait rien faire que puiser sur l’investissement pour payer le personnel.

S’il faut chercher et trouver un cadre maladroit ayant fossoyé et dilapidé les ressources des sénégalais et pour les sénégalais,ce n’est nullement vers DJIGO qu’il faut aller. Le DG DJIGO est connue pour son exemplarité,son sens élevé de transparence et son caractère sobre et vertueux dans la gestion des deniers publics.

Sénégalaises, sénégalais, rassurez -vous: le DG Mamadou DJIGO ,de 2012 à 2024, n’a commis aucun atome de faute de detournement.

Koungheul : Cérémonies officielle de remise de Kits d’installation de la première cohorte de la formation professionnelle du PRAPS 2.(vidéo)

Dans le cadre du Projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel (PRAPS 2 -SN ), une cérémonie de remise de kits d’installation de la cohorte 1 du département a eu lieu ce vendredi 3 mai 2024 au centre de formation Technique et professionnel de Koungheul. C’est aussi l’occasion pour le directeur du PRAPS2 Koungheul de présenter la stratégie de suivi post formation des bénéficiaires (formation en entreprenariat notamment)

C’est en présence du sous-préfet d’Ida Mouride Amdy Moustapha FAYE, des autorités locales, des chefs de services départementaux, les TEF, les consultants et les présidents des organisations professionnelles. Les kits d’installation des formés sont acquis dans les métiers de couture, teinture/ sérigraphie, coiffure et transformation de produits locaux

Dans son discours, le directeur du centre de formation Technique et professionnel de Koungheul, Jean Michel FAYE, se rejoint de cette initiative et magnifie l’action du PRAPS qui consiste à booster l’élevage dans le departement de Koungheul. En effet, le PRAPS 2 est pour monsieur FAYE un programme innovant pour les apprenants du département de Koungheul.

Au demeurant, tous ceux qui ont pris la parole ont abondé dans le même sens. Les acteurs de l’élevage, les techniciens et les bénéficiaires ont donné mention spéciale à cette initiative du PRAPS 2.

A l’entame de son propos, le directeur du PRAPS, Monsieur Diaw a salué l’assistance : 

« Je vous salue à votre titre et grade respectifs, En cette Cérémonie de remise de kit de la première cohorte de la formation professionnelle de Koungheul je suis très heureux de me retrouver avec vous sur cette salle, pour présenter la stratégie de suivi post formation des bénéficianes de la cohorte l (formation en entreprenariat notamment) ».

L’objectif de développement du PR.APS-2 SN est « d’améliorer la résilience des pasteurs et des agropasteurs dans la zone d’intervention ».A l’échelle nationale, le Projet devra bénéficier directement à 950 000 pasteurs et agropasteurs dont au moins 30% de femmes.

Le projet est structuré autour des cinq composantes ci-après : Composante 1;Amélioration de la santé animale ex contrôle des médicaments vétérinaires ;
Composante 2 : Gestion durable des paysages et amélioration de la • gouvernance; Composante 3; Amélioration des chaînes de valeur du bétail :
Composante 4: Amélioration de l’inclusion sociale et économique, femmes et jeunes ; Composante 5 : Coordination du projet, renforcement institutionnel et prevention et réponse aux crises.

La composante 4, dans une perspective d’amélioration de l’inclusion économique et sociale, notamment des femmes et des jeunes des ménages pastoraux, le projet entreprend des actions de :

formation professionnelle et technique (FPT) pour renforcer les capacités et faciliter l’insertion des bénéficiaires dans le secteur productif, d’amélioration de l’accès aux registres sociaux et d’état civil, pour permettre aux acteurs bénéficiaires d’exercer leur droit d’accès aux ressources (foncières, pastorales, etc.) et d’accéder aux programmes et autres avantages sociaux, et de financement de micro-projets d’activités génératrices de revenus (AGR) à caractère social, au sein ou en dehors du pastoralisme, destinés à une cible vulnérable, pour diversifier leurs sources de revenus et améliorer ces derniers.

Le volet formation technique et professionnelle ou formation qualifiant cible au total 1000 femmes et jeunes bénéficiaires issus du milieu pastoral.

C’est dans ce sillage qu’il faut comprendre le directeur du PRAPS:

« Les bénéficiaires seront formés, équipés et accompagnes pendant 6 mois au démarrage d’activités économiques dans leurs terroirs pour augmenter leurs revenus, renforcer leurs capacités et faciliter leur insertion dans le secteur productif, avec notamment le développement de nouveaux curricula de formation technique et professionnelle valorisant les métiers du pastoralisme, mais aussi la prise en charge du financement des formations qualifiantes, ! compris l’apprentissage, ainsi que l’Acquisition de kits de démarrage d’activités professionnelles après la formation ».

La formation de la première cohorte de 140 bénéficiaires a été effectuée avec les centres de formation protessionnelle dont celui de Koungheul. Cette remise de kits aux apprenants permettra de faciliter leur insertion dans le monde professionnel.

La mise en œuvre technique de cette sous-composante FPT est assurée par l’UCP et la Direction de l’Apprentissage dans le cadre du partenarial signé conjointement avec le Projet Régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel.

Les formations techniques des bénéficiaires de la 1ère cohorte ont été réalisées de mai à septembre 2023. Les kits d’installation des formés sont acquis dans les métiers de couture, teinture/ sérigraphie, coiffure et transformation de produits locaux. Un consultant est recruté pour accompagner le démarrage des activités économiques des bénéficiaires.

La formation professionnelle sur les domaines du pastoralisme devient une exigence, selon le directeur du PRAPS: « Pour terminer monsieur le préfet, je voulais rappeler deux citations de Mick TYSON et Albert einstein selon le premier tout le monde a un plan jusqu’à se qu’ont reçoi un coup de poing au marchoir (d’améliorer la résilience des pasteurs et des agropasteurs dans la zone d’intervention) et pour le second la vie est un vélo il faut toujours pédaler si non on tombe ».

Il ajoute à ce propos : « Pour paraphraser le maitre Abdoulaye WADE. Le top départ a sonné donc il faut pédaler beaucoup pédaler et toujours pédaler. (N’oubliez jamais un fruit vert est entrain de murir et un fruit mur est en train de pourrir toujours apprendre) 

En me réjouissant de l’implication de tous les acteurs concernés, j’espère que les bénéficiaires feront bon usage de se matériel ».

En prenant la parole, le sous-préfet d’Ida Mouride se félicite de cette belle initiative du PRAPS 2 et invite les jeunes du département de Koungheul à s’approprier des formations liées au pastoralisme. Selon Amdy Moustapha BA, les changements climatiques constituent un obstacle au développement du pastoralisme. De ce fait, il invite les jeunes à faire de leur possible pour transcender leur savoir-faire dans le domaine de l’élevage.

Au finish, les formés ont reçu, tous heureux des mains des autorités leurs kits sous les applaudissements des parents et amis qui ont assisté à la cérémonie.