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xibarubambouck.com : Justice : Cour suprême : pourquoi l’audience du 4 janvier est capitale pour Sonko

Ousmane Sonko et Mame Mbaye Niang vont se retrouver devant la Cour suprême jeudi 4 janvier prochain. Le président de Pastef a été condamné en appel six mois de prison avec sursis et 200 millions de francs CFA au titre des dommages et intérêts pour diffamation et injure publique au préjudice du ministre du Tourisme. En première instance, il avait écopé deux mois avec sursis et la même sanction pécuniaire.

Le leader des Patriotes a saisi la Cour suprême pour obtenir l’annulation de la décision de la Cour d’appel. S’il gagne, il peut espérer recouvrer le droit de prendre part à la présidentielle de février 2024, l’enjeu principal pour lui dans ce procès. Dans le cas contraire, il devra remiser ses ambitions présidentielles.

«Si la Cour suprême confirme la Cour d’appel, c’en sera fini de sa candidature. D’autant que, depuis 2019, le rabat d’arrêt n’est plus suspensif», souligne Les Échos dans son édition de ce jeudi. Du coup, commente le journal, «le dossier contre Mame Mbaye Niang est plus gros de danger pour le leader de Pastef» que le dossier Adji Sarr, qui lui vaut une condamnation par contumace, frein à la délivrance d’un kit de parrainages à son mandataire, Ayib Daffé.

«Les avocats de Sonko doivent se battre de toutes leurs forces, user de toute leur science, pour pousser la Cour suprême à infirmer cette décision de la Cour d’appel», conclut Les Échos.

Communiqué du Conseil des Ministres du mercredi 20 Décembre 2023


Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 20 décembre 2023 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Macky SALL. A l’entame de sa communication, le Président de la République a adressé ses chaleureuses félicitations au Ministre de l’Education nationale, à nos Guides religieux et à la communauté des Daara, suite à la mobilisation exceptionnelle et la parfaite organisation des acteurs, à l’occasion de
la deuxième édition de la Journée nationale des Daara.


Le Chef de l’Etat a également félicité les lauréats du Grand Prix international du Récital du Saint- Coran instauré par décret n° 2023-1703 du 04 août 2023.
Par ailleurs, le Président de la République a rappelé au Gouvernement le rôle majeur et l’impact significatif des Daara dans le système éducatif national, la cohésion sociale et la préservation de notre commune volonté de vivre ensemble.


Dès lors, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre de prendre toutes les dispositions nécessaires en vue d’assurer la mise en œuvre consensuelle de toutes les mesures prises en faveur des Daara, dans les domaines (i) du Statut, du recrutement des maitres coraniques et du renforcement de leurs capacités professionnelles, (ii) des constructions et de leur équipement ; (iii)
de la couverture sanitaire universelle et de la pérennisation du soutien de l’Etat avec l’extension du «Waqf CMU Daara », du projet immobilier Waqf public, ainsi que la mobilisation de la subvention annuelle de six (6) milliards de FCFA destinée à appuyer le fonctionnement et la prise en charge
sociale dans les Daara.


En outre, le Président de la République a demandé au Gouvernement, de renforcer la formation professionnelle qualifiante, l’accompagnement, le financement et l’insertion des pensionnaires et sortants des Daara en mettant en synergie les interventions du 3FPT et de la DER/FJ en faveur des cibles, mais également des maitres coraniques.


Le Chef de l’Etat a aussi invité le Ministre en charge de l’Agriculture à étudier les modalités d’assistance des acteurs des Daara dans le cadre des programmes agricoles avec des facilités pour
l’affectation de terres, la mise à disposition d’engrais, d’intrants et de matériels agricoles.


Le Président de la République a, enfin, demandé au Gouvernement d’accélérer la diversification de l’offre éducative face à la forte demande nationale de renforcement de l’éducation religieuse.


Au demeurant, le Chef de l’Etat a demandé au Ministre de l’Education nationale de prendre toutes les mesures nécessaires pour le déploiement rapide des activités de la nouvelle Direction nationale
des Daara, créée par le décret n° 2023-2318 du 06 décembre 2023, consacrant la volonté de l’Etat de faire de la modernisation des Daara, un levier d’inclusion et un socle primordial de valorisation du capital humain national.
Abordant la fête de Noël, le Président de la République a adressé ses chaleureuses félicitations à la communauté chrétienne, en cette période de grâces et de ferveur religieuse marquées par des
prières pour un Sénégal de paix, de stabilité, de prospérité et de solidarité.

Le Chef de l’Etat a demandé au Gouvernement de prendre toutes les mesures requises pour un bon déroulement des célébrations de Noël, sur l’étendue du territoire national.

Poursuivant sa communication sur la mise en œuvre optimale des politiques nationales d’aménagement du territoire, d’urbanisme et d’amélioration du cadre de vie, le Président de la République a salué la réalisation des grandes infrastructures publiques (Routes, Autoroutes, TER,
BRT, Autoponts, Hôpitaux, Aéroports régionaux, Ports, Sphères administratives…) qui a fortement
contribué à l’aménagement du territoire, au développement des villes et à l’urbanisation du pays.


Le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre, en liaison avec l’ensemble des ministères concernés, (Urbanisme, Finances et Budget, Environnement, Collectivités territoriales…) de veiller
à l’amélioration du cadre de vie des localités et à la maitrise de l’occupation spatiale du territoire national à travers le respect scrupuleux du Plan national d’Aménagement et de Développement
Territorial (PNADT Horizon 2035 qui est le réceptacle spatial du PSE), l’actualisation et la généralisation de l’élaboration des Plans directeurs d’urbanisme et d’assainissement.


Le Président de la République a également indiqué l’impératif de veiller à l’aménagement paysager
systématique de nos communes et des voies de circulation (routes et autoroutes…). Le Chef de l’Etat a aussi rappelé l’importance de la restructuration et de la rénovation des quartiers,
notamment des centres urbains, en vue d’assurer une cohérence d’ensemble entre les politiques nationales d’aménagement et d’urbanisme et les programmes d’habitat et de logements en développement, dans une dynamique de modernisation des villes.


A ce titre, le Président de la République a invité le Ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique à finaliser le Plan National de rénovation urbaine, intégrant les programmes «
Sénégal Zéro Bidonville », « Zero déchet » et le développement des Pôles urbains.


Sur ce dernier point, le Chef de l’Etat relève l’urgence de finaliser le statut du Pôle urbain de Diamniadio ; territoire devenu, avec la montée en puissance des réalisations d’infrastructures
publiques et privées de standard mondial, une ville internationale de référence en devenir.


Sur le climat social, la gestion et le suivi des affaires intérieures, le Chef de l’Etat est revenu sur ’application du code pastoral et l’aménagement durable des parcours de bétail, en félicitant le Ministre de l’Elevage et des productions animales et en demandant au Gouvernement de prendre
toutes les dispositions en rapport avec les acteurs du secteur, pour l’application rapide de cette loidès sa promulgation.


Le Chef de l’Etat a clos sa communication sur son agenda diplomatique et le suivi de la coopération et des partenariats.
Dans sa communication, le Premier Ministre est revenu sur le suivi de la coordination de l’activité gouvernementale en évoquant :

  • la réunion de suivi de la 5ème édition du Séminaire intergouvernemental franco-sénégalais ;
  • l’inauguration du Centre régional des Urgences de l’OMS à Dakar ;
  • le lancement des travaux d’aménagement et pavage à Rufisque ;
  • le Suivi des travaux du Parc de Technologies numériques du Sénégal.

  • AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES
  • le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a fait une communication
    sur la situation internationale ;
  • le Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération a fait une communication sur le
    financement de la Protection Sociale Universelle à travers mise en place de la CAPSU ;
    Communiqué du Conseil des Ministres du 20 Décembre 2023
  • le Ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire a fait une
    communication sur le suivi de la campagne agricole 2023-2024 et le suivi des exportations
    horticoles ;
  • le Ministre des Sports a fait une communication sur la situation des infrastructures sportives
    et la préparation de la CAN 2024.
    AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES
    Le Conseil a examiné et adopté :
  • le projet de décret fixant l’organisation et les attributions de la Direction générale de la Police
    nationale ;
  • le projet de décret portant création et fixant les règles d’organisation et de fonctionnement
    de l’Office de Gestion des Infrastructures sportives (OGIS).

  • AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES.

  • Le Président de la République a pris les décisions suivantes :
    Monsieur Issa DIAGNE, Professeur Titulaire à l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar, est nommé
    Inspecteur général de l’Education et de la Formation option Science physique, au Ministère de
    l’Education nationale.
    Monsieur Babacar SAMB, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, est nommé Directeur des
    Daara au Ministère de l’Education nationale.
    Madame Jouldée SOUMARE, Economiste, est nommé Directeur du Développement du Secteur
    privé au Ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération.

  • Fait à Dakar, le 20 Décembre 2023
    Le Ministre du Commerce, de la Consommation
    et des Petites et moyennes Entreprises,
    Porte-parole du Gouvernement
    Abdou Karim FOFANA

xibarubambouck.com – Campagne arachidière : Les agriculteurs « perdent 300 milliards Fcfa à cause du nouveau prix »

L’association agricole « Aar Sa Momel », relayée par Le Témoin, exprime un vif mécontentement envers l’État, l’accusant d’avoir provoqué d’importantes pertes financières pour les agriculteurs en fixant le prix du kilogramme d’arachides à 280 francs CFA.

Selon cette organisation paysanne, ce tarif entraîne une perte de 300 milliards de francs CFA pour les agriculteurs, en prenant en considération le volume des récoltes et le prix qui aurait dû être appliqué.

D’après les estimations de « Aar Sa Momel », le Sénégal aurait produit cette année 1 million 700 mille tonnes d’arachides. Elle affirme également que ces récoltes auraient dû être commercialisées à un prix de 500 francs CFA le kilo.

À la fin du mois de novembre, le Premier ministre Amadou Ba avait établi les conditions de commercialisation de l’arachide pour la campagne 2023/24. Cette démarche, habituelle à cette période de l’année, vise une fois de plus à résoudre le problème d’approvisionnement en graines des huileries, les arachides étant principalement exportées en raison de rémunérations plus attractives. Cette situation perdure depuis plusieurs campagnes.

Pour la campagne 2023/24, qui a débuté le 30 novembre, le prix du kilogramme d’arachide a été fixé à 280 francs CFA, soit une augmentation de 5 francs CFA par rapport à la campagne précédente en 2022/23.

xibarubambouck.com : Takussan Serigne Babacar Sy ce lundi 25 décembre 2023 à Koungheul.(Vidéo)

Sous l’égide de Serigne Mbaye SY Mansour Khalif Général des Tidiane. Serigne Moustapha GAYE dit Thiate Mbaye le Nabien de Koungheul et famille vous invitent au Takussan de Serigne Babacar SY qu’il organise le 25 Décembre 2023 à Koungheul au quartier Niary Baye Fall.

Sous la présence effective de Serigne Abdoul Aziz Sy Ibn Ndiol Fouta, des imams et Oulémas du département de Koungheul avec l’animation de Serigne Sam MBAYE et le gamou sera assuré par Tafsir Malick GAYE.

Il profitera de l’occasion pour rendre un vibrant hommage à ses défunts pères Serigne Maguette GAYE et Mbaye GAYE.

Le Nabien de Koungheul appelle les talibés de tout bord, les musulmans à venir répondre à l’appel parce qu’au-delà de la famille Hadji Malick SY c’est toute la communauté musulmane qui est conviée au Takussan Serigne babacar SY.➡️➡️➡️

Amadou BA : Un choix prometteur pour ka paix et la prospérité! Par Abdoul Aziz DIAGNE

Le lundi 3 juillet 2023, le Président de la République Macky Sall a annoncé au Peuple Sénégalais sa décision de ne pas être candidat à l’élection présidentielle du 25 février 2024. Quelques semaines plus tard, le samedi 9 septembre, il informait ses partisans de sa volonté de voir le Premier Ministre Amadou Ba investi comme candidat de la grande majorité présidentielle.

Ce choix porté par l’autorité suprême du pays sur son plus proche collaborateur est loin d’être fortuit. En effet, le titulaire de la Primature et responsable de premier plan de l’Alliance Pour la République (APR) a effectué jusqu’ici un parcours plus que respectable, soutenu en cela par une formation solide et efficace.

Pour ma part, j’ai connu l’homme dans les couloirs de la Direction Générale des Impôts et des Domaines (DGID). J’y suis arrivé en novembre 2007, sortant de l’École nationale d’Administration (ENA) ; c’était quelques mois après sa prise de fonction comme Directeur Général. 

Un homme qui croit aux progrès.

Au début, je l’apercevais de loin, avant que mon action militante dans l’Amicale des Contrôleurs (chargé de la communication), puis dans le syndicat (comme secrétaire administratif), ne nous rapproche. À la suite, une certaine convergence de vue fit le reste. Pendant sept ans (2007 à 2013), je l’ai vu porter à bout de bras cette prestigieuse Administration dans laquelle je faisais mes premiers pas. Je dois avouer que ses qualités intrinsèques de leader ont fait vivre à la DGID une véritable révolution managériale, qui continue encore à bénéficier à l’État Sénégalais. Les avancées spectaculaires à tous points de vue engrangées par l’administration fiscale sous son magistère sont indéniables.

Sous l’impulsion de M. Amadou Bâ, DGID d’alors, les recettes fiscales (objet social de l’entreprise DGID) sont passées de 1041,4 milliards en 2007 à 1381,2 milliards en 2013 (source : ANSD). À cela s’ajoute une revalorisation sans commune mesure des conditions de travail et d’existence des agents de l’administration fiscale toutes catégories confondues. En homme profondément sociable, M. Amadou Bâ accorda une attention toute particulière aux conditions d’existence de ses agents. Cette attitude s’est traduite par une facilitation de l’accès à la propriété foncière ainsi qu’une couverture maladie satisfaisante, avec des évacuations à l’étranger, à chaque fois que de besoin.

Il est aussi opportun d’évoquer sur ce chapitre la pacification de l’espace professionnel qu’est la DGID. En effet, dès sa prise de fonction comme DG, M. Amadou Bâ a instauré avec tous les acteurs sociaux de cette administration un dialogue direct et franc, « axé autour de l’essentiel ». Cette démarche sincère et transparente avait facilité l’enracinement d’un climat de sérénité propice à la performance. Dans nos échanges, il ne cessait de nous répéter : « Le système de management qui a ma faveur a l’Humain comme ciment ».Il n’avait pas besoin de nous le répéter autant car ses faits et gestes le prouvaient à suffisance. En homme de paix et de consensus, il a su gérer avec une grande intelligence situationnelle les nombreuses difficultés auxquelles la DGID était sujette à l’époque. Je le dis et le répète, Monsieur Amadou Bâ est un homme de paix, de dialogue et de consensus. [Nous y reviendrons].

In concreto, les sept années passées par M. Amadou Bâ à la tête de la DGID ont apporté de réelles avancées à cette administration charnière de notre pays. Ce qui constitue un réel motif de satisfaction pour tous les agents. Je n’en doute point, tous ces facteurs, certainement combinés à bien d’autres, ont pesé de tout leur poids lorsqu’en septembre 2013 le Président Macky Sall a décidé de le nommer au prestigieux poste de Ministre de l’Économie et des Finances.

Une mamelle qui nourrit l’État

Cette marque de confiance venue de la plus haute autorité du pays paraît sans doute comme la consécration d’une carrière de haut fonctionnaire, jusqu’ici dédiée à la performance et au culte du résultat. À cette position, M. Amadou Bâ s’est battu de toutes ses forces pour traduire la vision de Monsieur le Président de la République Macky Sall dont il s’est fait le porte-étendard. Il se donne pour tâche de coordonner la mise en œuvre du Plan Sénégal Emergent (PSE), devenu le seul référentiel de politiques publiques au Sénégal. Ses hauts faits d’armes devant le club de Paris, ajoutés à la confiance restaurée avec les institutions financières internationales (FMI et Banque mondiale, notamment), ont fini de convaincre même ses adversaires les plus assumés.

Nombreux sont les membres de son cabinet qui furent étonnés par son immense capacité de travail et d’endurance durant ces périodes d’intense production intellectuelle. En personne, j’ai toujours été frappé par sa fameuse expression « on se bagarre » qu’il aime me balancer en inaugurale de nos échanges de civilités, au téléphone comme en présentiel. Il ne fait aucun doute que cela est le meilleur symbole d’un état d’esprit de combattant, résolument tourné vers la victoire. Je ne reviendrai pas en particulier sur le passage de M. Bâ dans le gouvernement. Les ministères de souveraineté qui l’ont accueilli tour à tour ainsi que les résultats probants qu’il y a obtenus sont connus et salués par tous les observateurs. L’opinion est aussi unanime quant aux qualités de l’homme à endosser et à mener à bon port les responsabilités à lui confiées.

C’est donc à ce manager dans l’âme, doté d’un talent avéré, que Monsieur le Président de la République, Macky Sall, a décidé de confier le brassard de capitaine pour conduire à la victoire la grande équipe du parti au pouvoir lors du crucial match de février 2024. Mais au fond et dans l’absolu, « pourquoi » voter Amadou BA ?

Un contexte socio-politique singulier

De prime abord, il convient de souligner le caractère historique de l’élection présidentielle que notre pays s’apprête à vivre dans quelques semaines. En effet, comme rappelé par tous les observateurs, c’est la première fois qu’un Président de la République organise une présidentielle sans y participer. Par ricochet, le Président Macky Sall est le seul chef de l’État jusqu’ici de notre histoire post-indépendance dont la date de départ du pouvoir est connue de tous. Ce sera, à ne pas s’y méprendre, le 3 avril 2024.

Aussi, il est opportun de le souligner, que le dernier quinquennat du Président de la République a été le cadre de nombreux troubles socio-politiques qui ont eu de lourdes conséquences à la fois sociales et économiques. Je considère, sans aucune exagération, avoir vu le « Baobab Sénégal » après 60 ans de vie et de consolidation, recevoir les premières attaques visant ses racines. Je ne reviendrai pas (pas plus que de raison) sur les nombreuses pertes en vies humaines, de Sénégalais de tous bords et de toutes conditions. Au-delà du mal ressenti devant pareille situation, nous nous attelons à les confier à la Miséricorde du Tout-Puissant, Maître absolu d’ici-bas et de l’au-delà. Mais il ne faut pas le nier, ces douloureux événements ont été l’occasion de troubles graves, accentués par des actes de barbarie jusqu’ici inconnus de l’Homo-senegalensis.

Depuis lors, nombre de nos concitoyens – j’en fais partie – ont procédé à une profonde remise en question de leurs certitudes les plus établies. 

Le candidat du camp présidentiel a pour mission de faire gagner son équipe lors des joutes électorales de février 2024. En réalité, pourquoi le soutenir dans cette entreprise? Loin de moi l’idée de mettre le costume de chargé de campagne de l’actuel Premier Ministre. Son équipe dédiée à cela, le fera avec brio, le moment venu; je n’en doute point. Mon but, dans cet exercice, est de partager avec ceux qui me feront l’honneur de me lire, ce que je sais de l’homme et ce qui, dans le contexte actuel de notre pays, justifie objectivement de le porter à la magistrature suprême. « L’autorité ne s’exerce pas sans culture », enseignait Platon. La culture étant simplement l’autre vocable pour désigner la compétence. Le parcours de l’homme, chevillé à une compétence avérée, est reconnu de tous.

Un produit de la République, un homme d’État

Aux différentes positions de travail qu’il a occupées, je peux témoigner l’avoir vu défendre les intérêts de l’État sénégalais avec ardeur, fermeté et abnégation, adossé à la seule vocation de servir. Dans sa posture de décideur, nous avons suivi M. Amadou BA faire de la DGID une administration extrêmement importante, respectée de tous ses partenaires. Pour ma part, en témoin oculaire de ses nombreux faits d’armes, je contemple avec espoir l’aube de sa présidence, guidant notre cher Sénégal vers la paix et la prospérité partagée. Ses passages plus que brillants au ministère des finances d’abord et des affaires étrangères ensuite ont été particulièrement bénéfiques pour l’État.

Le crédit dont il a toujours bénéficié de la part des partenaires techniques et financiers de notre pays, tant au niveau continental qu’au-delà, a permis de faire des résultats probants sur ce domaine. Est-il besoin de revenir sur les taux de croissance galopants enregistrés par le Sénégal entre 2013 et 2019 avant que la Covid-19 ne vienne ralentir cet élan. Dans sa posture de Ministre des finances, M. Amadou BA a aidé notre pays à chercher et trouver des financements pour la réalisation de nombreux projets (infrastructurels, notamment) qui aujourd’hui ont littéralement changé le visage de notre pays, jusque dans ses coins les plus reculés.

Je rappelle sur ce point qu’il a même remporté en 2017 le prix de meilleur Ministre des finances en marge de la 52e assemblée annuelle de la Banque africaine de Développement (BAD) tenue en Inde. Quid de son passage au Ministère des affaires étrangères ? Il s’est attelé, avec les méthodes et démarches dont il détient le secret, à consolider le leadership du Sénégal sur la scène internationale.

Que dire de sa loyauté envers l’Etat et ceux qui l’incarnent ? 

Je rapporte ici que l’homme a une conception de la loyauté qui frise le sacré.

Echanger avec M. Amadou BA, c’est presque revisiter le cours de droit administratif et son chapitre sur les obligations morales du fonctionnaire. Il te rappelle avec insistance l’obligation de loyauté qui à son sens ne saurait être à géométrie variable. Il faut l’être (loyal) dans l’absolu, soupire-t-il. C’est donc ce condensé de compétences, de courage et de vertus que le Président Macky Sall a « proposé » pour conduire le développement socio-économique du Sénégal.

Pour ma part, je le soutiens et appelle à le soutenir.

Car après l’avoir connu… comme je l’ai connu, après l’avoir pratiqué… comme j’en ai eu l’honneur et le privilège, si je ne le soutiens pas, je serai de mauvaise foi. Or je n’ai pas ce défaut. Dieu merci !

Abdoul Aziz DIAGNE,

Contrôleur des Impôts et des Domaines 

Entretien : Le Koungheulois Souleymane Sarr, Directeur général adjoint de Acep : «Notre offre est mature, viable et inclusive »

L’Alliance de crédit et d’épargne pour la production (Acep) est le système financier décentralisé (Sfd) le plus capitalisé de la zone Uemoa avec un taux de 60%. L’information est du Koungheulois Souleymane Sarr, directeur général adjoint de l’Acep. Dans l’entretien qu’il a accordé au « Journal de l’économie sénégalaise » (Lejecos), M. Sarr dresse le bilan de cette entreprise pionnière dans la microfinance qui totalise près de 30 ans d’existence, mais aussi revient sur les indicateurs de performance, les taux d’intérêt, l’éducation financière …

Monsieur le Directeur général adjoint, l’Alliance de crédit et d’épargne pour la production (Acep) fait partie des pionniers de la microfinance au Sénégal. Après une trentaine d’années d’existence dans l’écosystème financier, quel bilan faites-vous du parcours de l’ACEP, et quels sont vos défis ?
 
Après 30 ans d’existence en effet, l’Acep s’est positionnée comme un prestataire de services financiers de premier plan, et cela est aujourd’hui reconnu par ses clients membres et ses partenaires nationaux et internationaux. Notre offre est mature, viable et inclusive.

Elle couvre l’ensemble du territoire national et compte prés de 80 agences, 350 000 membres, 50 000 prêts actifs aux micro petites et moyennes entreprises pour un volume de crédits octroyés de 100 milliards en 2022. Elle est tout aussi diversifiée, car on s’adresse à l’ensemble des secteurs économiques, allant de l’agriculture à l’industrie. Les objets financés sont l’investissement, les besoins en fonds de roulement et la trésorerie. 

Les défis actuels sont notamment de passer à une échelle de production trois fois supérieure, en ciblant de nouveaux relais de croissance, d’une part, et d’autre part, en s’appuyant sur la finance digitale, de renforcer le dispositif de maîtrise des risques et la conformité, afin d’assoir une gestion du capital humain plus proactive et tournée vers la symétrie des attentions. 
 
 
Votre institution se place parmi les grands réseaux les plus dynamiques du marché. Quels sont les principaux indicateurs de performance de l’Acep? Y a-t-il des zones de turbulence ?  
 
L’objectif de pérennité financière qui avait été fixé à la Direction dès le début, a été vite atteint. En effet, nous avons compris très tôt, que la course à l’efficacité valait mieux qu’une course à la taille. Pour l’illustrer, je vous fais noter qu’en 2022, l’Acep présente un taux de capitalisation atteignant 60%, ce qui est le signe incontestable d’une bonne solidité financière. Ce qui fait d’elle, d’ailleurs le Sfd le plus capitalisé de la zone Uemoa. Cette forte capitalisation résulte d’un cumul des résultats bénéficiaires depuis 30 ans. Notre levier financier est de 1 sur 7 d’où une marge pour financer notre croissance. Au niveau rentabilité, notre Roa atteint 3% en 2022. Nous respectons tous les 9 ratios prudentiels indiqués par la Bceao. 
 
 
L’essor de la microfinance reste encore un défi majeur face à la lancinante question du niveau élevé des taux d’intérêt et la faiblesse du niveau d’éducation financière des cibles. Quelle est la réponse apportée par l’Acep face à ces problématiques ?  
 
L’Acep est aujourd’hui le système financier décentralisé qui présente sur la place la meilleure proposition de valeur. En plus c’est vérifiable, elle a la tarification la plus compétitive du marché du financement des Pme. Néanmoins, j’en conviens, la réflexion sur le niveau des taux d’intérêt ne saurait être déconnectée de celle du fonctionnement des marchés au plan économique. En effet, le niveau des taux d’intérêt est corrélé à plusieurs déterminants, dont notamment le déséquilibre entre l’offre de financement et la demande exacerbée par la stratégie d’évitement qu’observent les banques à l’égard des Pme, d’une part, et d’autre part, les coûts d’intermédiation de proximité, et d’autres coûts comme le coût des ressources induit par la rareté des ressources longues sur la place, et le coût du risque, qui est particulièrement élevé chez les Pme. Il faut relever aussi que les Sfd ne sont pas éligibles aux refinancement de la Bceao et donc empruntent auprès des banques commerciales. 
 
A l’Acep, l’éducation financière est prise en charge durant notre processus d’instruction de la demande. Le chargé de prêt Pme sensibilise le client à toutes les étapes, sur les méfaits du surendettement en s’appuyant sur le rapport de crédit du BIC, les bénéfices à tirer de la mise en place d’une comptabilité simplifiée et la disponibilité de documents de gestion.  Au demeurant, il faut reconnaitre que l’Etat et les partenaires comme le Giz ont entrepris d’importants programmes d’éducation financière à l’intention des Pme. 
 
L’Acep est-elle impliquée dans le financement des projets structurants ? Quels sont les secteurs prioritaires ciblés dans ces projets ? 
 
Acep participe à des projets de création et de consolidation d’emploi des jeunes. Pour cela elle allie deux composantes : 
– une composante non financière qui comprend l’initiation à la culture entrepreneuriale, l’éducation financière, la gestion des activités génératrices de revenus, la création et la gestion de microentreprise, la dynamique organisationnelle. 
– et une composante financement des projets ainsi incubés. 
Je ne trouve pas une activité aussi structurante qu’un programme de création d’emplois pour les jeunes, qui du reste, est la finalité de toute politique économique. 
 
Le secteur de la microfinance est caractérisé par un taux de pénétration et des financements à l’économie relativement faibles.  Qu’elle est la place du modèle Acep dans les politiques de promotion de l’inclusion financière au Sénégal ? Comment la digitalisation des opérations a permis à l’Acep de renforcer l’accès et l’utilisation aux produits et services offerts ? 
 
Le secteur de la microfinance s’est beaucoup développé au cours des 10 dernières années avec des performances qui le place à la tête des institutions de l’Uemoa. 
 
Ainsi, au 21/12/2022 le rapport de la Drssfd/Dgsfc renseigne que   le nombre de membres et clients s’établit à 4 034 538 soit un taux d’inclusion financière de 44% du secteur de la microfinance (base population active) contre 22% pour le secteur bancaire. 
 
L’encours des dépôts ressort à 511,3 milliards FCFA correspondant à 3,1% du PIB et à 9,1% des dépôts bancaires ;  l’encours de crédit a crû de 2,8% pour atteindre 617,3 milliards FCFA, représentant 11,9% des crédits à l’économie et 3,7% du Pib.   
 
Dans le même temps, la qualité du portefeuille s’est améliorée avec un recul de 2 points de pourcentage et est ressortie à 7,2%. Ce ratio reste, toutefois, au-dessus de la norme de 3% maximum ; les fonds propres se sont dégradés de 3,0% en s’établissant à 181,9 milliards FCFA. Les emprunts ont régressé de 3,0% pour ressortir à 120,4 milliards FCFA. 
 
Ce qu’il faut noter, c’est que le développement de la finance digitale a beaucoup contribué à l’obtention de ces résultats, avec notamment, le lancement aux niveaux des Sfd les plus en vue, de services financiers et de canaux de distribution digitaux comme, la banque 2 wallet, le réseau d’agents, le crédit scoring pour l’automatisation de la décision d’octroi. 
 
Acep a densifié sa stratégie d’implantation à travers un maillage géographique et l’ouverture de plusieurs points de service, notamment en zones rurales, comment arrivez-vous à concilier viabilité sociale, expansion et rentabilité commerciale ?
 
Ce défi a été relevé depuis plus de 20 ans. Acep a su allier viabilité sociale, institutionnelle et financière grâce à son modèle économique. Celui-ci est en effet basé d’une part, sur l’efficacité dans l’utilisation des ressources, l’évaluation des performances individuelles et leur valorisation, et d’autre part, sur une culture intentionnelle basée sur les valeurs d’éthique, de rigueur et de l’engagement. Ce modèle a été implanté à Acep Cameroun, Acep Burkina Faso, Acep Madagascar et à Acep Niger par les cadres de Acep Sénégal. Ces institutions utilisent notre charte graphique, notre Sig et nos procédures et politiques. 
 
Lejecos Magazine

Source : https://www.lejecos.com/Souleymane-Sarr-Directeur-…

Lour Escale : Finale du tournoi de Ndiayene Lour, le parraine Elhadji Mor GUEYE répond à l’appel de la jeunesse.(vidéo)

La finale du tournoi de football des jeunes du village de Ndiayene Lour situé dans la commune de Lour escale a vécu ce dimanche 17 décembre 2023 au terrain du village. Au terme d’une rencontre âprement disputée, l’équipe de DIAMONO a battu celle de Diaraf sur la marque d’un but zéro.

Le parrain, Elhadji Mor GUEYE premier adjoint au maire de Lour escale et par ailleurs responsable politique de l’APR derrière le ministre Abdoulaye Saydou SOW qui s’est réjoui du choix porté sur sa personne, n’a pas lésiné ainsi sur les moyens pour récompenser la jeunesse. Ainsi, 04 jeux de maillots, des ballons etc, ont été gracieusement offerts aux équipes.

Quant au vainqueur, le parrain a mis à sa disposition une importante enveloppe financière, un trophée, un ballon de football, un jeu de maillot, entre autres. Le vaincu a également reçu son enveloppe et son équipement sportif. La mise quant à elle tourne autour de 500.000 Fcfa. Heureux de se retrouver à Ndiayene, il a eu droit à un accueil mémorable pour cette première édition.

Hommes, femmes, vieux jeunes et enfants, tout le village de Ndiayene Lour est sorti pour recevoir le parrain et ses invités. De l’entrée du village au terrain de foot, les populations ont gratifié à leurs hôtes, des prestations folkloriques dignes des grands jours. Une manière de remercier le parrain qui a accepté de répondre à l’appel de la jeunesse.

La rencontre s’est jouée dans un bon état d’esprit et Elhadji Mor GUEYE s’est félicité de la prestation livrée par les 22 acteurs. Un match remporté par les bleu-blancs devant l’équipe de l’ASC Diaraf en maillot vert -blanc sur le score d’un but à zéro. A la fin de la rencontre, le parrain s’est dit plus que jamais engagé à soutenir les jeunes de sa localité.

Responsabilité politique de l’APR et un passionné du football, le parrain était à la tête d’une forte délégation, composée des élus locaux, de ses proches, amis, parents, des militants et sympathisants entres autres, les deux équipes ont gratifié le public d’une prestation de haute facture. Les joueurs ont fait montre de tous leurs talents durant le match. Les supporters des deux camps ont donné de la voix durant toute la rencontre. Les chants au rythmes des sonorités ngoyane ont résonné jusqu’à la fin de la partie.

De quoi réjouir le président des jeunes de Ndiayene. ” Je suis un homme comblé “, a-t-il laissé entendre à la fin de la rencontre. Le parrain a honoré à tous ses engagements vis-à-vis de la jeunesse de Ndiayene, a témoigné, son président. Aujourd’hui, c’est de très consistantes enveloppes qui ont été remises aux Asc finalistes. Et c’est une grande première dans l’histoire du mouvement navétane, s’est félicité, le président. D’ailleurs, explique-t-il, les enveloppes remises aux équipes finalistes ont évolué crescendo.

Les jeunes de Ndiayene Lour ont réitéré hier leur engagement derrière Elhadji mor GUEYE jeune responsable politique de l’Alliance pour la République (APR) à l’occasion de la finale de cette zone dont il était le parrain.

« Vous avez rempli votre devoir envers la jeunesse. C’est à nous de vous rendre maintenant hommage », a déclaré Amath NDIAYE, le président de la jeunesse. M. NDIAYE a salué « la disponibilité » et « l’accessibilité » de M.GUEYE qui pour cette fête du sport « n’a ménagé aucun effort pour qu’elle soit exceptionnelle ». Au final, ASC Diamono s’est imposé devant l’éuipe de ASC Djiaraf par un but à zéro et le parrain, satisfait de l’esprit de fair-play, a marqué sa joie.

« C’est toute la jeunesse de Ndiayene Lour qui a gagné », a confié Elhadji mor GUEYE qui magnifie le choix porté sur lui. « Nous sommes derrière vous et nous allons vous accompagner, conformément aux recommandations du Président de la République et notre leader Abdoulaye saydou SOW qui nous ordonne de veiller à satisfaire les besoins des populations », a-t-il ajouté.

Cette finale a été une occasion pour le parrain de regretté les manquements à l’endroit de la jeunesse et des femmes. « C’est avec un cœur meurtri que je constate le manque de soutien et d’accompagnement dont les jeunes et les femmes sont victimes ici », fait-il savoir.

Le parrain de la finale Elhadji Mor GUEYE a saisi cette occasion pour renouveler son engagement derrière le maire de Kaffrine Abdoulaye Saydou SOW par ailleurs responsable politique de l’APR.

Gamou Annuel des talibés de Baye NIASS de Koungheul le 30 décembre 2023 chez Oustaz Oumar KA (vidéo).

Sous l’égide de Mouhamadou Mahi Ibrahima NIASS Khalife général de Medina Baye NIASS et de Cheikh Dame KA de Toune Diouma. Sous la présence effective Cheikh Ahmad Tidiane Aliou CISSE imam de la grande Mosquée de Medina Baye, le Dahira des talibés de Baye NIASS de Koungheul, membre de la grande famille Ansaroudine, vous confie à son gamou annuel qui aura lieu le Samedi 30 décembre 2023 devant la mosquée Cheikh Oumar KA à Koungheul.

Cette 23 édition est dédiée à feu Pape Ndiaga GAYE et à feu Alioune SALL( Que dieu les accueille au paradis). Cette grande nuit religieuse sera placée sous les parrainages de Messieurs Mbaye FALL et Abdou Salam NDOYE. Et les marraines, mesdames Penda CAMARA et Aminata SY.

Les talibés de Baye NIASS de Koungheul sous le ndigueul Cheikh Omar KA invitent les fideles musulmans de tout bord, à venir répondre à l’appel parce qu’au-delà de la famille de Baye NIASS, c’est toute la communauté musulmane qui est conviée au Gamou annuel dont le gamou sera dirigé par Oustaz Omar KA.

L’ensemble des talibés de Baye de Koungheul, sous la direction du président , convie aussi les autorités administratives, locales, politiques et coutumières au Gamou annuel du 30 décembre 2023.

Le programme s’établit comme suit :

Vendredi 29 décembre 2023

17h – 19h: Hadra Diouma

Le Samedi 30 Décembre :

Le matin :

8h – 9h : Accueil des invités

9H – 12H : Récital de Saint Coran

L’après-midi :

13h – 14h 30 mn : Repas et prière Tisbar.

17H – 20H: prière Takussane suivie d’une conférence religieuse

20 h – 22h : Accueil de Imam Cheikh Tidiane CISSÉ & cérémonie officielle

23H – OOH : Mise en place des invités

OOH –30 : Début du gamou dirigé par Cheikh Omar KA.

Les Zikrs seront assurés par Aide faye mou Baye Inssa WILLANE,Aly DIANÉ et Cheikh GAYE.

Dieureudieufé Baye Niass👉👉👉

Alerte xibarubambouck.com : Feux de brousse dans la région de Kaffrine: appel à plus de « civisme et de responsabilité»

Depuis la fin de la saison des pluie, on assiste à des feux de brousse récurrents et des incendies dans le département dont on ignore chaque fois la cause principale. Face à cette situation, les autorités administratives et les acteurs concernés demandent l’implication des communautés pour y remédier avant que l’irréparable ne soit produit.

En effet, un feu de brousse s’était déclaré le 16 novembre 2023 dans la commune de Maka Yop emportant des hectares de maïs au champ du sieur Aliou Seck. Un autre aussi s’était déclaré sous l’effet du vent au village de Pakala dans la commune de Saly escale à 1h du matin, brûlant ainsi plus de 31 tonnes de mil . Tout récemment un autre a eu lieu au village de Ngouy Diaraf, plus de 7 cases et des vivres sont partis en fumée.

Ce samedi 16 décembre un autre incendie involontaire s’est produit à Ndoune dans la commune de Ida Mouride avec comme dégâts matériels: 02 chevaux tués et un blessé, 02 cases, 03 lits, 02 semoirs,04 houes, un tas de foin et des effets vestimentaires qui sont emportés par le feu.

Cependant faut-il le reconnaître, l’origine de ces feux et incendies restent chaque fois inconnue et les *populations sont toujours impuissantes face aux flammes avec parfois l’intervention des sapeurs pompiers ou les eaux et forêts qui tardent à leur venir en aide pour maîtriser les flammes . C’est donc un fléau qui prend de plus en plus d’ampleur avec des dégâts innombrables.

Il serait alors souhaitable de mettre au parfum les autorités étatiques pour trouver des remèdes face à ce phénomène qui prend une ascension assez fulgurante dans le département de Koungheul avant que le pire n’arrive dans le futur à l’avenir.

D’ailleurs, lors du CRD tenu le vendredi 15 décembre, le gouverneur de la région de Kaffrine opte pour l’implication des communautés pour lutter contre les feux de brousse. Monsieur Bouya AMAR a déclaré en présidant ledit CRD : » ce que nous voulons, c’est faire de la prévention. Pour cela, l’approche communautaire est la meilleure démarche ». Selon, le chef de l’exécutif régional, la lutte contre les incendies ne doit pas être menée par les seuls pouvoirs publics, il faut impérativement l’implication des populations.

« La lutte contre les feux de brousse fait partie intégrante des compétences transférées aux collectivités territoriales » a le gouverneur de la région en invitant les mairies à s’investir autant que possible dans cette lutte. Monsieur AMAR a demandé de ce fait aux maires d’ériger des pare-feux dans les endroits à risque pour les prévenir.

L’implication des communautés est une nécessité si l’on sait que les dégâts sont énormes et les impacts négatifs pour le développement et le bien-être des populations rurales. Seules la sensibilisation et la prévention semblent être les meilleures formules pour freiner une bonne fois pour toute ces incendies volontaires.

Étant donné que rien n’existe sans cause ni effets, alors les responsabilités doivent être situées pour que ces feux de brousse disparaissent à jamais de la région de kaffrine et du département de Koungheul en particulier qui est très touché par le phénomène. Plus jamais d’incendie ravageur, tel est le credo du moment et cette lutte est avant tout l’affaire des communautés qui sont directement impactées.

« En vue de prévenir de tels événements, xibarubambouck.com lance un appel au civisme et à la responsabilité, aux populations riveraines des forêts, aux éleveurs et à toutes les personnes traversant les zones à risque, afin d’éviter les causes des feux de brousse, très préjudiciables aux ressources fourragères nationales »

Récital du Saint Coran : Ndeye Bousso Diattara termine 1ere du Grand Prix international et empoche 20 millions de FCfa

Ndeye Bousso Diattara, originaire de Touba, a brillamment remporté la première édition du Grand Prix international Macky Sall pour le récital du saint Coran. La cérémonie de remise des prix s’est déroulée sous la présidence du chef de l’État Macky Sall, au Dakar Arena de Diamniadio, dans le cadre de la Journée nationale des Daara.

Le Président Sall a souligné l’impact positif des mesures prises depuis la première édition de cette journée l’année dernière. Il a noté que ces initiatives ont conduit à la construction de 78 daaras modernes dans différentes régions et à la réhabilitation de 99 autres daaras déjà fonctionnels. L’accompagnement de 603 daaras, y compris des daaras préscolaires, a considérablement amélioré le niveau de vie scolaire de 33 880 bénéficiaires directs en termes d’accès et de qualité

pays d’Afrique, des officiels, des acteurs de l’éducation, des guides religieux et des représentants d’associations de maîtres coraniques. Macky Sall a souligné que les perspectives de développement des daaras sont prometteuses, avec la Direction nationale des Daara travaillant activement à l’élaboration d’un document d’orientation pour moderniser les daaras.

Ce document, qui servira de modèle à l’offre éducative, sera accompagné d’un système national de suivi-évaluation et d’une cartographie nationale des daaras, constamment mise à jour pour faciliter la modernisation de cette offre éducative. La première édition du Grand Prix international Macky Sall pour le récital du saint Coran marque ainsi un pas significatif vers le renforcement et la modernisation des daaras au Sénégal.