A l’issue du scrutin et compte-tenu des résultats officiels, un chroniqueur de xibarubambouck donne ses impressions sur la détermination du peuple qui a abouti à l’élection de « Diomaye le… PROS » à la présidence de la République du Sénégal.
Un si long chemin, j’allais dire. Tellement parsemé d’embûches qu’il les a menés au bagne. Au sortir duquel ils ont triomphé. Sans gloire ? C’est là une question qui retrouve tout son sens. Si l’on sait qu’ils sont certes sortis gagnants du scrutin, sans péril. Mais qu’il est ici question du parcours jusque-là suivi… ayant cependant abouti à cette soirée triomphale de carême, doublée de ramadan.
Sachant qu’ils ont, alors, mené un assez rude et périlleux combat. Compte, évidemment, tenu de tous ces patriotes… j’allais dire compatriotes, ayant versé leur sang ou ayant, tout simplement, rendu l’âme; en voulant défendre le projet Patriotes Africains du Sénégal pour le Travail, l’Éthique et la Fraternité( PASTEF)
Ces martyrs l’ont voulu. Le peuple l’a fait. A travers le porteur du projet, Diomaye, qui n’est autre que Sonko; à s’en tenir au slogan clairement visible à l’affiche…
Tout en ayant une pensée pieuse à l’égard de ces frères à qui, ils rendent un énième hommage, à travers un mouvement d’ensemble, par le biais duquel, les citoyens ont presque, unaniment, élevé le porteur du fameux projet au rang de » premier des sénégalais. » Lui confiant ainsi, incontestablement, les rênes du pouvoir. Et, par ailleurs, la destinée de tout un peuple.
Un peuple aux idées et opinions diverses et fructueuses. Qui a su faire bloc au moment opportun. En vue de défendre une vision et, plus précisément, un projet. Hissant trés haut, par conséquent, les flambeaux de la démocratie sénégalaise… qui s’était, subitement, vue remise en cause.
Par ce qu’il convient d’appeler » une furie ravageuse » de lois et règlements, établis non pas pour atténuer ou adoucir… semant, inéluctablement, le désordre, voire le chaos dans tout le pays.
A travers l’expression plus ou moins violente d’un peuple, essentiellement, constitué de jeunes et, ayant fini de démontrer sa force. Ressuscitant, à cet effet, le révolutionnaire Thomas Sankara dont l’initiateur même du projet s’approprie, souvent, les propos. Dans un élan de solidarité et d’incitation à la mobilisation, surtout.
Ainsi parlait le mentor du prochain pensionnaire du palais de la république « Une jeunesse mobilisée est dangereuse, une jeunesse mobilisée est une puissance qui effraye même les bombes atomiques. »
Son poulain qu’il a, habilement, fait triompher par le choix porté sur lui. Réalisant, de ce fait, le souhait émis, voire cet engagement des jeunes en particulier, à mettre celui-ci aux commandes de Sunugal dès le premier tour de scrutin. Confirmant, ainsi, cette autre expression.
Tantôt, lisible à l’affiche, tantôt, lâchée machinalement au cours de la propagande électorale. Et qui s’analyse à peu près en ces termes » Xëdd wote, ndogu zibile. »