Lors d’une conférence de presse tenue au siège de Taxawu Sénégal, le FDR a réaffirmé son refus catégorique de toute « manœuvre politique », critiquant particulièrement ce qu’il considère comme une tentative de transfert anticonstitutionnel du pouvoir exécutif vers un « Premier ministre hyper fort ».
Mamadou Lamine Massaly, porte-parole du jour, a vivement critiqué le timing du dialogue initié par le chef de l’État, le qualifiant de tardif et survenant après une série de décisions unilatérales. Parmi ces décisions, il a cité l’organisation des élections législatives anticipées et la composition des commissions électorales, qui, selon lui, ont été prises sans consultation préalable de l’opposition.
Le FDR dénonce ce qu’il qualifie de dérives autoritaires du gouvernement et insiste sur la nécessité d’un dialogue « inclusif et sincère ». Cependant, la coalition précise qu’elle est prête à participer à ce processus, à condition que ses principales revendications soient prises en compte.
Parmi les conditions posées par l’opposition figurent, comme rapporté par L’Observateur, « le plafonnement de la caution présidentielle à 30 millions de francs CFA, la création d’un pôle judiciaire spécialisé dans les affaires financières, le renforcement des pouvoirs de l’OFNAC, une réforme de la loi encadrant les partis politiques, incluant leur financement et le statut du chef de l’opposition ».
