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Xibarubambouck.com : Entretien avec l’environnementaliste Mor Talla DIA

 

PROMOREN : Un projet durable pour redonner vie à une vallée morte ?

Alors que le projet PROMOREN ambitionne de restaurer une vallée dégradée, des interrogations persistent sur son impact environnemental et économique. Comment assurer une gestion durable de l’eau ? Quels bénéfices réels pour les populations locales ?

Pour en savoir plus, Xibarubambouck a interrogé Mor Talla DIA, environnementaliste.

PROMOREN : Redonner vie à une vallée morte – Biodiversité, terres restaurées et climat préservé

Amsarr : Merci d’avoir accepté notre invitation. PROMOREN est présenté comme un projet ambitieux pour restaurer une vallée dégradée. D’un point de vue environnemental, pensez-vous qu’il peut réellement rétablir l’équilibre écologique ?

Mor Talla DIA (Environnementaliste) : Merci pour l’invitation. En théorie, un projet comme PROMOREN a le potentiel de restaurer un écosystème dégradé, mais tout dépend des méthodes utilisées. Si la reforestation est bien menée avec des espèces adaptées, si l’eau est gérée durablement et si les sols sont protégés contre l’érosion, alors oui.

Si toutes ces mesures sont appliquées avec rigueur et en collaboration avec les communautés locales, PROMOREN pourrait non seulement restaurer la vallée, mais aussi en faire un modèle de résilience face au changement climatique, favorisant la régénération des sols et le retour d’une biodiversité durable.

Une gestion de l’eau sous haute surveillance

Amsarr : Justement, la gestion de l’eau est une question centrale. Quels sont les risques environnementaux potentiels liés à la mobilisation des ressources hydriques ?

Mor Talla DIA : Le premier risque est la surexploitation des nappes phréatiques, ce qui pourrait, à long terme, aggraver la sécheresse. Ensuite, il y a le risque de détournement des cours d’eau au détriment des écosystèmes aquatiques.

Il faut donc un équilibre entre usage agricole et conservation des ressources en eau. Cela implique une planification rigoureuse, l’usage de techniques d’irrigation économes en eau et la mise en place de dispositifs de recharge des nappes phréatiques.

Garantir une répartition équitable des ressources

Amsarr : Et la question de l’équité ? Comment s’assurer que l’eau et les terres restaurées bénéficient aux communautés locales et non à des acteurs plus influents ?

Mor Talla DIA : C’est un défi majeur. Il faut une gouvernance participative, où les agriculteurs, les éleveurs et les habitants ont leur mot à dire.

Si l’accès à l’eau ou aux terres est accaparé par de grands exploitants, cela créera des tensions. Une bonne gestion implique une répartition équitable des ressources et des règles claires sur leur usage.

Un modèle reproductible pour d’autres régions ?

Reporter Xibarubambouck : Sur le long terme, PROMOREN peut-il devenir un modèle reproductible dans d’autres régions ?

Mor Talla DIA : Si les bonnes pratiques sont mises en place, pourquoi pas ? Mais il faut documenter les réussites et les erreurs pour les adapter ailleurs.

La durabilité repose sur une gestion locale efficace et une implication des communautés.

PROMOREN, un projet à l’abri des instrumentalisations ?

Amsarr : Une dernière question : comment éviter que PROMOREN ne soit instrumentalisé politiquement sans réel bénéfice pour les populations ?

Mor Talla DIA : En assurant la transparence ! La publication régulière des résultats et l’implication d’acteurs indépendants, comme la société civile et les chercheurs, peuvent limiter les dérives.

Amsarr : Merci à vous pour ces éclairages. Nous suivrons de près l’évolution du projet PROMOREN.

Fin de l’entretien.

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