✅Dans un monde où les jeunes, perdus dans un labyrinthe, ballottés par une vie en spirale et en quête de repères, Mame Thierno Birahim Mbacké ,le lieutenant de Cheikh Ahmadou Bamba, constitue une boussole à partir de laquelle la jeunesse peut s’orienter.
✅ Toute sa vie durant,il a incarné un exemple de Courage,de Détermination,de Patience, un modèle de Piété…
Le 10 Août 1895 ,alors que le Cheikh,suite au désir du colon d’en finir avec tous ses adversaires, devait quitter le Sénégal pour le Gabon ,lui avait confié la communauté Mouride.
La veille, le 9 Août, c’est lui qu’il avait envoyé à Saint Louis répondre à la convocation du gouverneur.
✅Chose pas du tout facile si l’on sait que même après le départ du Cheikh,le colon continuait à faire pression sur tous ses ascendants.
Ses maisons furent brûlées, la maladie avait emporté des membres de sa famille,des lieux lui étaient interdit,la faim menaçait.
✅Dans Assirou,Cheikh Ahmadou Bamba affirmait :
《 Mes demeures furent vidées et, des miens, je fus brutalement séparé en vertu du service auquel me voue le Panégyrique du Prophète dont nulle apologie n’est à même de louer avec justesse les avantages 》.
✅ Mame Ceerno se déplaçait de lieu en lieu pour trouver un havre de paix où il pourrait prendre en charge l’éducation des enfants de Cheikh Ahmadou, notamment Serigne Mouhamadou Moustapha et Serigne FALLOU .
Mais aussi ,un lieu propice à l’agriculture,car partout où il allait pour trouver du mil,on lui fermait la porte .
✅S’inquiétant de sa survie, certains lui demandaient de fermer les écoles coraniques et que chacun rejoigne son chez soi.
Malgré toutes ces épreuves,il résista et parvint à maintenir la communauté Mouride plus éduquée,plus déterminée,plus pieuse comme l’aurait voulu son frère Cheikh Ahmadou Bamba, exilé loin des siens.
✅Malgré toutes ces obstacles,Mame Ceerno devint plus tard l’un des plus grands cultivateurs de l’Afrique de l’Ouest.
En 1938, dans le journal officiel de la France du 11 novembre, Lui et Serigne Mouhamadou Moustapha Mbacké ont éte élevés chevalier de l’ordre national du mérite agricole pour leur apport au développement de l’agriculture.