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Xibarubambouck.com : Point de vue : Koungheul, le déclin! Par Aliou SALL

Jadis située dans la partie centre-est de la región naturelle du Sine-saloum, la ville de Koungheul a longtemps été un point de chute d’ affairistes d’origine étrangère. Aux rangs desquels , on peut citer des Líbano-syriens etdes français qui étaient détenteurs des plus grands commerces .

C’est en cette faveur qu’elle était devenue une « ville cosmopolite ».

Ainsi, la démographie s’est elle accrue avec l’arrivée de nombreux étrangers, cette fois-ci, de l’espace communautaire ( Mali , Guinée et Mauritanie) qui, au fil du temps, ont eli domicile dans des quartiers identitaires (Gad naar, légal Bambara etc.)

Ces derniers étaient employés dans la manutention, le petit commerce et la restauration. Il n’était pas rare, à cette époque, de voir des tables entourées de draps et des lampes tampête à l’intérieur. Ce sont les premières gargotes devenues, aujourd’hui, plus modernes, mais concurrencées par la viande vendue en chariot.

Il en était, ensuite, suivi de l’érection de services d’appui et de structuration de la filière arachidière. C’est ainsi qu’a été mis en place l’OCA (office de commercialisation agricole) qui disposait d’une unité industrielle de decortiquage.

Koungheul devint alors une « ville métropolitaine multiculturelle » . Un statut qu’il a longtemps et jalousement gardé, coincidant avec le régime politique socialiste.

Depuis la première alternence politique, en 2000 , suivie de nouvelles réformes, Kaffrine fut érigé en région. Ce qui permet à ladite ville d’être chef-lieu de région avec tous les avantages y affirmant au détriment de Koungheul

Àlors que faire maintenant pour remonter la pente ?

À mon avis, il est, aujourd’hui, plus que jamais necessaire de reprofiler la fonction-ville de notre auguste localité qu’est Koungheul.

Pour ce faire, il faut miser sur le développement des chaînes de valeur agricoles et celles culturelles.

Lui donner son lustre d’antan dans ce contexte, nécessiterait de saisir les vrais enjeux du secteur culturel et social en :

  • Créant un complexe d’intégration culturelle et linguistique.
  • Édifiant les journées culturelles du Bambuk dans l’agenda communal.
  • Plaidant l’ouverture d’une filière de formation sur l’industrie culturelle.
  • Créant une forêt-ville le long du ravin ceinturant la ville.
  • Développant un système de marketing territorial intelligent.
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