Un an après son investiture, le président Bassirou Diomaye Faye affiche un bilan marqué par une forte implication dans le développement du secteur agricole. Invité sur la matinale de Salam Sénégal, Alpha Ba, secrétaire d’État aux coopératives et à l’encadrement paysan, a mis en avant les réalisations majeures du gouvernement, notamment l’investissement de près de 300 milliards de francs CFA en une année.
Des mesures fortes dès l’arrivée au pouvoir
Dès leur prise de fonction, le président Diomaye Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko ont donné des directives précises pour redresser le secteur agricole. Une des premières actions a été le règlement des dettes des opérateurs privés stockeurs. « En 2024, nous avons payé une dette de 91 milliards. Pour l’année 2025, l’État a prévu d’injecter 120 milliards dans les campagnes agricoles. Si l’on additionne ces montants aux 180 milliards dédiés au paiement des dettes, on peut dire que près de **300 milliards ont été investis dans le monde agricole en une seule année », a expliqué Alpha Ba.
Transparence et réformes dans la gestion agricole
Outre ces investissements massifs, le gouvernement a engagé des réformes visant à rendre plus transparente la gestion des semences et des engrais. « Désormais, tout passe par des appels d’offres transparents. Ce n’est plus un ministre ou un directeur qui décide seul », a souligné le secrétaire d’État. Cette démarche, basée sur le principe du jub jubeul jubanti (honnêteté et transparence), vise à restaurer la confiance et à garantir une distribution équitable des ressources agricoles.
Une agriculture modernisée et dynamique
Grâce à ces efforts, l’exécutif entend moderniser et dynamiser le secteur agricole sénégalais, en renforçant la production locale et en assurant une gestion plus rigoureuse des fonds alloués. L’objectif est clair : assurer la souveraineté alimentaire du pays et offrir aux agriculteurs un cadre propice à leur développement.
En un an, la présidence de Bassirou Diomaye Faye a posé des bases solides pour une transformation en profondeur du secteur agricole. Reste à voir si ces investissements et réformes tiendront leurs promesses dans les années à venir.