L’École du Parti Socialiste a repris ses activités, marquant une étape cruciale pour le renouveau de la gauche sénégalaise. Placée sous la direction d’Aminata Mbengue Ndiaye et Alioune Ndoye, cette institution se veut un espace de formation politique et d’émancipation populaire, fidèle à l’héritage de Léopold Sédar Senghor, Abdou Diouf et Ousmane Tanor Dieng. Dans un message inspirant, Coumba Ndoffene Diouf réaffirme l’importance de l’éducation comme levier de transformation sociale et appelle à renforcer l’engagement des militants pour bâtir un Sénégal plus juste et éclairé.
Engagement sans faille malgré l’absence
Bien que son emploi du temps ne lui ait pas permis d’assister à la cérémonie de rentrée, Coumba Ndoffene Diouf a tenu à exprimer son soutien inconditionnel à cette initiative. « Si l’absence est ponctuelle, l’engagement est total », a-t-elle déclaré, saluant la qualité de l’organisation dirigée par le Ministre Alioune Ndoye et la vision politique de la Secrétaire générale Aminata Mbengue Ndiaye.
Une tradition de rigueur et de transmission
En rappelant les paroles des figures historiques du Parti, Diouf a ancré son message dans la tradition intellectuelle socialiste : « L’éducation est l’arme la plus puissante pour changer le monde », disait Léopold Sédar Senghor, tandis qu’Abdou Diouf insistait sur l’importance de la formation pour l’épanouissement démocratique. Ousmane Tanor Dieng, pour sa part, rappelait que « Un parti sans formation est un parti sans avenir. »
Une école pour forger les consciences
Diouf a ensuite lancé un vibrant appel à l’action : « Nous ne vaincrons pas les nouvelles formes d’oppression avec des formules toutes faites. Il nous faut des militantes et des militants instruits, éveillés, solidaires et combatifs. Il nous faut des passeurs de savoirs, des bâtisseurs de consciences, des architectes de l’avenir. »
Elle a invité à la création de cercles d’étude dans chaque comité, transformant chaque militant en éducateur au sein de sa communauté, et à renforcer les liens avec les syndicats, les écoles et les mouvements citoyens.
Une école pour bâtir l’avenir
En guise de conclusion, elle a lancé un appel à l’engagement collectif : « Se former, c’est résister. Se former, c’est bâtir. Se former, c’est militer. Le renouveau socialiste ne viendra pas de l’extérieur. Il naîtra ici, dans notre engagement quotidien, dans cette École, et dans chaque conscience que nous réussirons à éveiller. »
